Le président français s’est réjoui de la réponse du mouvement palestinien au plan de Trump, vendredi soir. Il appelle à saisir cette opportunité pour mettre fin à deux ans de guerre à Gaza.
«La libération de tous les otages et un cessez-le-feu à Gaza sont à portée de main !» Emmanuel Macron a salué l’accord donné par le Hamas au plan de paix proposé par Donald Trump, quelques heures après que le mouvement islamiste palestinien a annoncé sa disposition à libérer «tous les otages» détenus dans la bande de Gaza. Une réponse qui ouvre la voie à des négociations concrètes pour mettre fin à deux ans de guerre dans le territoire palestinien.
Sur X, le président de la République n’a pas caché son optimisme. «L’engagement pris par le Hamas doit être suivi sans délai. Nous avons aujourd’hui l’occasion de faire un pas décisif vers la paix», a-t-il écrit sur le réseau social, avant d’assurer que «la France jouera pleinement son rôle» dans ce processus.
Vague de réactions
Cette réaction française s’inscrit dans un concert de voix internationales qui saluent la réponse du Hamas. Le Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas dans la guerre à Gaza, a félicité l’«agrément» du Hamas. Quand António Guterres, secrétaire général de l’ONU, s’est dit «encouragé» et a appelé toutes les parties à «saisir cette occasion pour mettre un terme à ce conflit tragique».
EN DIRECT – Après la réponse du Hamas à son plan de paix, Trump demande à Israël d’«arrêter immédiatement les bombardements» à Gaza
Le plan de paix américain prévoit un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages encore retenus à Gaza et le désarmement du mouvement palestinien. Des points sur lesquels le Hamas reste toutefois évasif. Mahmoud Mardawi, responsable du mouvement, a qualifié la proposition de «vague» et «ambiguë», réclamant des négociations supplémentaires.
De son côté, Donald Trump a aussitôt réagi en demandant à Israël d’«arrêter immédiatement les bombardements» à Gaza pour permettre une évacuation rapide et sécurisée des otages. Le président américain a estimé que le Hamas était «prêt pour une paix durable».