PUGILAT – Depuis plusieurs mois, les différents candidats déclarés à la Mairie de Paris s’attaquent vigoureusement sur les affaires et « boules puantes »… au détriment de leurs propositions et programmes invisibilisés

Quelle politique pour Paris à partir de 2026 ? Alors que la plupart des candidats à l’élection municipale de l’année prochaine dans la capitale sont connus, il est encore, aujourd’hui, difficile d’y voir clair dans les programmes et orientations de chacun. Si plusieurs d’entre eux avancent leurs pions depuis plusieurs semaines, ceux-ci semblent invisibilisés par les échanges d’invectives et d’accusations de toutes sortes entre différents camps.

Si l’ambiance au Conseil de Paris a souvent été électrique, voire étouffante ces dernières années, on aurait pu penser que l’absence d’Anne Hidalgo aurait pu alléger l’atmosphère de ses échanges, souvent violents, avec Rachida Dati. Au contraire, ces derniers mois ont montré que la conquête de l’Hôtel de ville pourrait donner lieu à une campagne « sale ».

Tous les ingrédients pour une campagne explosive

Certes, le contexte national (et international), riche et angoissant, ne laisse que peu de bande passante pour la vie politique locale dans la tête des Parisiens. Tous les camps s’accordent sur ce point. Seules arrivent à émerger les affaires et « boules puantes ». Enquête pour corruption visant Francis Szpiner en avril, signalement au parquet de Paris des « bijoux cachés » de Rachida Dati en juin, dévoilement des frais de représentation d’Anne Hidalgo en septembre suivi de ceux d’Eric Lejoindre et de l’annonce des dates du procès de Rachida Dati pour corruption à la fin du mois… Les dossiers s’enchaînent, chaque adversaire répond et se(…)

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