Je souhaite revenir sur l’événement qui s’est produit samedi 12 avril à Strasbourg (Bas-Rhin), lors de la manifestation en soutien à Gaza. La police encadrait une manifestation propalestinienne, anti-israélienne, antisioniste, où l’antisémitisme – à peine dissimulé – a atteint ce jour-là un niveau inquiétant de paroxysme.
Je tiens à saluer la conduite exemplaire des forces de l’ordre, qui ont permis d’éviter un lynchage. Elles ont dû s’interposer lorsque certains manifestants ont commencé à frapper deux touristes israéliens – selon le rapport de police dévoilé par l’adjointe à la « tranquillité publique » de Strasbourg –, lesquels avaient exprimé, de manière peu élégante, un « fuck » (expression internationale), mais explicite, leur désapprobation de ce qui se déroulait dans les rues, un droit élémentaire dans notre République ouverte et tolérante.
J’ai immédiatement dénoncé la fausse rumeur prétendant que les manifestants avaient attaqué une boulangerie juive, une « fake jews ». Il n’en était rien, et tout Strasbourgeois concerné a pu le constater par lui-même. Soit les manifestants ont confondu les lieux, soit il s’est produit quelque chose de plus grave encore.
Emballement médiatique
Démocrate et attaché à la liberté d’expression, je n’ai aucune intention d’empêcher l’expression publique – dans le respect de la personne humaine et de la République. Mais l’apologie du terrorisme, l’incitation à l’agression physique ou les menaces de mort ne peuvent être tolé […] Lire la suite