Entre l’OM et Saint-Étienne, les similitudes se multiplient en ce début de saison. Un nouveau coach sur le banc (même si Dalin Anrifani est un habitué du club, en attendant la nomination de Corinne Diacre), de nombreuses recrues, un calendrier compliqué (deux membres programmés au top 4 affrontés lors des trois premières journées)… et surtout un zéro pointé après un mois de compétition !
Les deux formations, qui visent le maintien, vont donc tenter de débloquer leur compteur ce samedi après-midi (17h) sur la pelouse de Geoffroy-Guichard. Une situation qui n’inquiète pas dans les rangs olympiens. « Si tu tires la sonnette d’alarme dès la 3e journée, c’est qu’il y a un problème peut-être plus profond, sourit Anrifani. Le championnat est long et la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain. On reste confiant puisqu’on sait qu’il y a du potentiel, de la qualité et on le voit en séance. »
« Ne pas être trop négatives »
« Ce n’est jamais facile lorsqu’on a zéro point après trois matches, forcément l’ambiance n’est pas la même, souligne, de son côté, la milieu de terrain Salomé Elisor. On essaie de ne pas être trop négatives. On est une nouvelle équipe et on vient de monter en D1 donc il faut que la mayonnaise prenne aussi. Je ne suis pas craintive car je sais qu’il y a de la qualité et qu’on peut faire de bonnes choses, maintenant il faut qu’on arrive à se structurer un peu plus. Au fil des rencontres, ça ira de mieux en mieux. »
Pour cela, les Marseillaises devront rapidement boucler leur période de rodage et basculer en mode « première division » sur plusieurs aspects mentaux comme la concentration et l’engagement, ce qui leur a coûté quatre buts en début de match contre Le Havre et Fleury. Si possible dès ce samedi après-midi…