Québec est dans la course pour obtenir la présentation de la ronde préliminaire du championnat mondial de volleyball féminin, qui se déroulera du 25 août au 5 septembre 2027.
Vendredi dernier, la Fédération internationale de volleyball (FIVB) a octroyé les mondiaux à une candidature conjointe des États-Unis et du Canada. Ce sera la première fois de l’histoire que l’événement se déroule en Amérique du Nord.
En plus d’Anaheim, qui accueillera les demi-finales et la finale ainsi que le tournoi olympique des Jeux de Los Angeles en 2028, deux autres villes américaines et deux villes canadiennes seront les hôtes de la ronde de pool et des seizièmes de finale. Chaque candidate retenue accueillera deux groupes de quatre équipes.

Photo STEVENS LEBLANC
Au Canada, cinq villes sur les 12 qui avaient manifesté de l’intérêt au départ sont toujours en lice. En plus de Québec, on retrouve Montréal, Vancouver, Edmonton et Mississauga.
«Ça n’arrivera plus de notre vivant, a lancé Gilles Lépine, président du comité organisateur de la Ligue des nations, qui s’est arrêtée à Québec en juin dernier. Compte tenu du succès de la VNL à Québec, Volleyball Canada nous a approchés. J’ai réservé les dates au Centre Vidéotron. Le PEPS a aussi embarqué dans le projet et nous avons reçu une lettre d’appui de la Ville de Québec et de la sous-ministre du Sport au gouvernement du Québec.»
Un joker dans sa manche
Lépine estime que Québec possède un atout de taille dans sa manche. «La foule de 12 032 spectateurs pour le match Canada-France lors de la Ligue des nations, un record du côté masculin en 2025, est notre joker, a-t-il imagé. C’est notre carte de visite la plus importante. On a aussi prouvé qu’on peut attirer de bonnes foules même si le Canada n’est pas impliqué.»
«Volleyball Canada et la FIVB veulent du monde dans les gradins et cet aspect joue pour nous, de poursuivre Lépine. C’est un joker extrêmement important. En accueillant la Ligue des nations de nouveau en 2026 [le volet féminin], nous allons continuer de peaufiner notre projet. Il y a aussi le fait que le Centre Vidéotron a déjà reçu la visite de la FIVB et a passé le test haut la main. Son représentant m’avait dit que nous avions les installations pour accueillir le championnat mondial. Je lui avais dit de me donner cinq ans. Ça va plus vite que prévu.»
«Québec est en bonne position»
Alan Ahac confirme que Québec est bien placée. «Québec est en bonne position, a mentionné le directeur des événements internationaux intérieurs à Volleyball Canada. En raison du succès de foule en juin dernier, leur candidature doit être prise au sérieux. La capacité d’obtenir de bonnes foules est un critère et nous avons à Québec un historique pour évaluer les chances de succès au guichet avec la Ligue des nations et le NORCECA [août 2023 au PEPS].»
Ahac assure que la géographie n’aura aucune incidence sur les recommandations de Volleyball Canada. «On va prendre les deux meilleures candidatures peu importe qu’elles soient les deux dans l’est ou dans l’ouest du pays. Oui il y a une chance que Québec et Montréal soient choisies si elles sont les deux meilleures candidates.»
«Toutes les villes souhaitent accueillir le Canada, mais elles n’ont aucune garantie, d’ajouter Ahac. De toute façon, il y a plusieurs excellentes équipes.»
Les candidatures de Montréal et de Vancouver misent sur différentes options d’aréna: le Centre Bell et la Place Bell d’un côté ainsi que le Rogers Arena, le Pacific Coliseum et l’aréna d’UBC d’un autre côté logent parmi elles.
La décision devrait tomber à la fin novembre. Volleyball Canada soumettra ses recommandations et le comité organisateur américain fera les annonces officielles.