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Ariana Grande s’est attiré les foudres de la Maison Blanche après avoir partagé une publication qui critique l’administration Trump.
MUSIQUE – We can’t be friends ! Depuis une récente story publiée sur son compte Instagram qui critiquait le gouvernement Trump, la chanteuse Ariana Grande s’attire les foudres de la Maison Blanche. Au point que l’institution américaine a répondu publiquement à chanteuse, en détournant ses propres morceaux.
Dans une story publiée le 28 septembre, la chanteuse de 32 ans a repartagé un message du podcasteur Matt Bernstein. Ce dernier interrogeait les électeurs de Trump, leur demandant si leur vie s’était réellement « améliorée » depuis le retour au pouvoir de l’homme d’affaires de 79 ans. L’influenceur questionnait ironiquement l’impact « positif » de « la séparation des familles d’immigrants, de l’hostilité croissante envers les personnes trans et des restrictions à la liberté d’expression » sur « la réduction des couts des assurances-maladie ou la baisse des prix dans les supermarchés ».
Dans une déclaration publiée auprès du média Entertainment Weekly ce lundi 29 septembre, le porte-parole adjoint de la Maison Blanche Kush Desai s’est permis de répondre à la chanteuse en utilisant les titres de certaines de ses chansons : « Arrête de pleurer (du titre Save your tears), Ariana. Car les actions du président Trump ont mis fin à la crise inflationniste de Joe Biden et génèrent des milliers de milliards de dollars de nouveaux investissements » pose le communiqué. « Il a même signé un décret, comme par magie (tiré de la chanson Just like magic), qui a ouvert la voie à la répression de la FTC contre Ticketmaster pour avoir arnaqué les fans d’Ariana Grande lors de leurs concerts. Bon rétablissement (Get well soon, titre d’une chanson également), Ariana ! » conclut-t-il.
Kush Desai, ancien journaliste devenu porte-parole adjoint de la Maison Blanche en 2025, aurait peut-être dû s’intéresser à l’origine de ces morceaux de la chanteuse avant de faire cette communication bien maladroite. Le titre Get well soon, issu de l’album Sweetener sorti en 2018 évoque en effet le traumatisme de la pop star suite à l’attaque terroriste meurtrière survenue lors de son concert de 2017 à Manchester, en Angleterre. Le 22 mai de cette année-là, à la sortie du concert, un terroriste avait fait exploser une ceinture, faisant 23 morts et plus de 230 blessés.
De son côté, la chanteuse (qu’on retrouvera le 21 novembre à l’affiche de Wicked : Partie II) n’a pas réagi à cette réponse du clan Trump. Durant la campagne présidentielle, Ariana Grande avait affiché clairement son soutien pour la candidate démocrate Kamala Harris.