« C’est un peu le flou »

À 17 ans, Louane est très intéressée par les langues. Au quotidien, la lycéenne s’informe sur le réseau social TikTok : « Je suis abonnée à des étudiants qui racontent leur quotidien et leur parcours », mentionne-t-elle. Accompagnée de sa mère, Sandrine, elle souhaite s’informer de manière plus concrète. « Il y a tellement de branches différentes, c’est un peu le flou », sourit-elle. Si la jeune femme souhaite partir en fac de langue, elle est venue découvrir de nouveaux secteurs comme le tourisme ou l’aide à la personne. « Au niveau des débouchés, j’ai certaines inquiétudes. On a beau faire de grandes études, c’est parfois compliqué de trouver du travail à la sortie. »

Comme beaucoup de jeunes rencontrés au salon, Louane s’informe sur les réseaux sociaux.

Comme beaucoup de jeunes rencontrés au salon, Louane s’informe sur les réseaux sociaux.

C. L.

Ambre, elle, suit une formation Service aux personnes et animation dans les territoires (Sapat). La jeune femme se rêve anesthésiste et souhaite se réorienter. « Ce salon m’a beaucoup rassurée, j’ai trouvé beaucoup plus de précisions que sur les différents sites Internet que j’ai pu consulter. »

Cette journée est un marathon pour Victor, étudiant en bachelor communication à Cesacom. Le jeune homme enchaîne les entrevues à un rythme effréné. « Je constate une certaine méconnaissance des jeunes sur les formations qu’ils convoitent. Cela me paraît intéressant de partager mon expérience. Nous sommes là pour les guider », soutient-il

Un système jugé « fragile »

À seulement 14 ans, Charlie est encore en troisième. Son choix se porte pour l’instant sur les écoles d’ingénieurs. « Cela fait un peu tourner la tête, c’est vrai que le niveau d’études est élevé », reconnaît son père. Au collège comme au lycée, des temps d’information sont prévus sur les études supérieures. Un dispositif « fragile » selon Charlie : « Il n’y a que deux conseillers dans mon établissement pour l’ensemble des élèves. Ils sont de bons conseils, mais ils ne connaissent pas tous les métiers. » Venus d’Agen spécialement pour l’occasion, père et fils sont en quête d’informations plus précises. « En tant que parent, je suis aussi venu me renseigner sur le coût des formations. Mes enfants ne sont pas forcément éligibles aux bourses. C’est aussi l’occasion de poser des questions aux structures représentées. »

Parmi les secteurs les plus représentés, il y a le tourisme, la santé, la communication ou encore le cinéma.

Parmi les secteurs les plus représentés, il y a le tourisme, la santé, la communication ou encore le cinéma.

C. L.