Par
Thibault Nadal
Publié le
4 oct. 2025 à 7h50
Le dispositif semble porté ses fruits. À tel point que la préfecture de Police des Bouches-du-Rhône a décidé d’assouplir les règles. Dans son dernier arrêté publié ce mercredi 1er octobre, les autorités ont décidé de réduire le périmètre de fermeture des épiceries de nuit à Marseille. Voici les secteurs qui ne sont plus concernés.
Trois secteurs sortent du dispositif
Depuis le 24 février, les épiceries de nuit sont fermées de 22h à 6h du matin. Une mesure prise sur les grands axes des sept premiers arrondissements après de multiples « atteintes à la tranquillité publique ».
L’arrêté a été prolongé plusieurs fois par les autorités. Mais dans son dernier arrêté publié ce mercredi 1er octobre, la préfecture de Police des Bouches-du-Rhône estime que « les troubles à l’ordre public en lien avec les épiceries de nuit sont en nette diminution depuis l’entrée en vigueur des arrêtés préfectoraux », que les appels au 17 sont moins fréquents et que seulement une dizaine d’épiciers n’ont pas respecté les règles depuis le dernier arrêté pris fin juin.
Des avancées qui permettent aux autorités de « revoir la superficie des périmètres délimités quant à présent ».
Les secteurs qui ne sont plus concernés :
- Le 2e arrondissement,
- Boulevard Françoise Duparc (4e),
- Le boulevard Baille (6e).
Un changement d’horaire
Toutefois, plusieurs secteurs restent soumis à des fermetures : Porte d’Aix et cour Belsunce, Sainte-Catherine, boulevard National / Crimée, Canet, Saint-Jérôme, Camille Pelletan / Roger Salengro et Capelette / Vivaux / Saint-Loup.
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Mais même pour ces zones, une petite amélioration est à signaler. Jusqu’au 30 novembre, le lundi, mardi, mercredi, jeudi et dimanche, les épiceries restent fermées de 22h à 6h du matin. Mais le vendredi, samedi, et veille de jour férié, les épiciers doivent baisser le rideau de 23h à 6h du matin.
Des nuisances persistantes
Mais ces avancées restent fragiles. Dans son arrêté, la préfecture souligne que « des troubles à l’ordre public » et « des altercations physiques, des outrages, injures et menaces » ont été constatés.
« En cas de non-respect de la tranquillité publique, un arrêté pourra être repris », ajoutent les autorités sur X qui précisent que les patrouilles de nuit vont continuer.
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