« Nous apportons de l’aide aux Ukrainiens depuis le deuxième jour de la guerre », rappelle Jérôme Giron, le président de Pompiers humanitaires français (PHF). Manière de dire que l’association, dont le siège est à Saint-Étienne, ne s’est pas contentée d’un soutien temporaire. « Trois ans après, nous sommes toujours là. Et ça continuera. »
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Quatre membres de PHF viennent ainsi de passer trois jours en Ukraine en compagnie d’autres partenaires. But de la mission : livrer du matériel de dialyse à l’hôpital de Mostyska, une petite ville près de la frontière polonaise, dans la région de Lviv. « Il n’y avait pas de centre de dialyse jusqu’alors dans cet établissement », explique Jérôme Giron.
« Les Ukrainiens ont été sensibles à notre solidarité »
Si la région est épargnée par les bombardements, l’ambiance est tout de même pesante. « La ville, qui compte 10 000 habitants, dénombre 82 tués et 45 disparus », relate le président de PHF, qui était sur place. « Tous les matins, à 9 heures, il y a une minute de recueillement. Il y a une grosse solidarité avec les soldats et, si les gens sont loin du front, on les sent vraiment concernés. C’était émouvant. »
Au-delà de l’aide matériel, « les Ukrainiens ont été sensibles à notre venue. Trois ans après le début de la guerre, il n’y a pas grand-monde qui leur rend visite. Cette mission a été l’occasion de voir concrètement ce que nous mettons en place et remotiver les troupes, aussi bien chez eux que chez nous. »