Rulli 5,5

Il s’ennuyait tellement et était tellement gagné par le froid qu’il a peut-être demandé à Aguerd de le mettre à contribution pour plonger, enfin, en fin de première période. L’Argentin s’est montré vigilant, tout comme sur une frappe de Hein (49).

Weah 6,5

Généreux, disponible, il n’a pas compté ses efforts dans son couloir droit. Difficile à bouger, il a multiplié les initiatives avant de céder sa place (79) à un Murillo entreprenant.

Pavard 6,5

Il a dû gérer les appels de Diallo dans son dos, mais il n’a jamais vraiment tremblé. Solide dans l’impact, présent dans les duels, le Nordiste a aussi pointé son nez aux avant-postes.

Aguerd 7

Le patron, c’est lui. Hormis une passe mal assurée vers Rulli (45+1), il a régné sur cette rencontre, une fois de plus. Comme contre l’Ajax, il cisèle une longue ouverture, verticale à souhait, qui conduit au but d’O’Riley. Ses retours tonitruants dans les pieds de ses adversaires se révèlent bluffants.

Emerson 6,5

Il ne fait pas de bruit, mais il s’installe dans le couloir gauche où il promène son goût des duels et la précision de sa patte. Il a tiré bon nombre de coups de pied arrêtés. Une de ses percées qui semblait vouée à l’échec aboutit au troisième but.

O’Riley 8

Mine de rien, il se fait une place de choix dans le onze olympien. Titulaire pour la 5e fois consécutive, il a régalé le public lorrain d’un double contact somptueux (50) avant de mettre son camp à l’abri d’une frappe limpide (69). Proche du doublé (72), il délivre une offrande à Gouiri (76). Remplacé par Vermeeren (85).

Hojbjerg 7,5

De retour dans le onze de départ, il a pesé de tout son poids sur les débats. Omniprésent à la construction, il a distillé une ouverture magnifique vers Nadir (90+4). Il confirme sa bonne période entamée lors du Clasico.

Greenwood 7

Il n’était pas vraiment en réussite et les montants adverses n’ont pas été ses amis puisqu’ils ont repoussé deux de ses tentatives (30, 50), quand ce n’était pas Fischer qui se trouvait sur la trajectoire (5, 90+5). Il a tout de même apporté son écot au collectif, n’hésitant jamais à servir un partenaire mieux placé, à l’image de Vaz (9).

Gomes 5

Il aurait pu faciliter la tâche des siens s’il avait mis au fond une occasion où tout Saint-Symphorien imaginait un but (9). Il a eu du mal à se remettre de ce raté initial, faisant souvent les mauvais choix. Jusqu’à ce bon ballon vers Vaz sur l’ouverture du score olympienne. Relayé par Balerdi (63).

Paixao 7

Après avoir ouvert son compteur en Ligue des champions, mardi, la recrue la plus chère de l’histoire de l’OM a récidivé, cette fois en Ligue 1, à la conclusion d’un joli mouvement (51). Il monte en puissance et sa vitesse commence à faire des dégâts. Relayé par Nadir (80).

Vaz 6,5

Le plan paraissait limpide : profiter de la vitesse du jeune attaquant pour prendre la profondeur et surprendre l’arrière-garde messine. Un bon ballon à Gomes (9) avant une passe, décisive cette fois, pour Paixao avant d’être contraint de céder sa place (pour une blessure à la cuisse) à Gouiri (63) qui offre un but à O’Riley et y va du sien (76). Enfin.

Et aussi…

De Zerbi 7,5
Metz 2
Arbitre 7
Match 6