Quel rôle a joué depuis cent ans et continue de jouer l’IPC dans la lutte contre le cancer du sein ?

Proposer les meilleurs soins à tous. Dès 1925, on s’est inscrit dans une mission de service public. Le cancer du sein est l’un des fondements historiques de la création des centres de lutte contre le cancer. Depuis cent ans, on amène des innovations partout où c’est possible : excellence et solidarité. À l’époque, c’était précurseur. Le challenge était de diffuser les traitements par le radium découverts par Marie Curie. Cela coûtait une fortune et pouvait être des injonctions contradictoires mais c’est le cœur de notre action. Aujourd’hui en France, le cancer du sein est le plus fréquent, tout organe confondu, touchant 60 000 femmes par an. À l’IPC, c’est une pathologie centrale : 2 000 patientes sont diagnostiquées et prises en charge chaque année ici. Les forces d’un tel établissement sont la coexistence des spécialités, la pluridisciplinarité et la recherche sur site. On contribue aux grands progrès.

Quelles sont les avancées majeures ?

D’abord, c’est la médecine personnalisée qui permet de s’adapter au plus près de l’individu et de sa tumeur. Ce sont les thérapies ciblées avec…