Une fusillade a fait vendredi soir deux morts et cinq blessés à proximité d’un point de deal dans le quartier des Moulins à Nice.
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Publié le 05/10/2025 09:41
Temps de lecture : 2min
À l’endroit où une fusillade a fait deux morts et trois blessés dans le quartier des Moulins à Nice, le 4 octobre 2025. (FRANTZ BOUTON / MAXPPP)
« L’émotion est vraiment grande, le ras-le-bol également », témoigne dimanche 5 octobre, sur franceinfo, Hatem Dridi, le président de l’association des parents d’élèves du collège Jules Romains, situé dans le quartier des Moulins à Nice, où une fusillade qui a fait deux morts et cinq blessés a eu lieu vendredi soir.
« On est totalement sous le choc », témoigne cet habitant du quartier. « Là où habitaient les victimes, il y a eu un rassemblement avec les familles, les voisins, qui sont venus pour essayer de consoler, d’apporter leur soutien. L’émotion est vraiment grande, le ras-le-bol également », ajoute-t-il.
« La majorité des personnes vivent paisiblement dans ce quartier et souhaitent que leurs enfants réussissent dans la vie, mais on est totalement pris en otage par ce trafic qui nous exaspère au plus haut point », déplore Hatem Dridi. « Il y a un secteur que tout parent interdit à ses enfants » dans le quartier, raconte le président d’association de parents d’élèves, « c’est là où il y a les points de deal le plus importants ».
« Il y a de la crainte, de la peur, des personnes qui n’osent plus sortir », notamment car les trafiquants « tirent à l’aveugle, sans viser », enrage-t-il. Le procureur de la République de Nice s’est exprimé dans un communiqué ce samedi sur cette fusillade. Il confirme que la fusillade semble « d’évidence en lien avec le trafic de stupéfiants » et précise que « plusieurs des victimes apparaissent sans lien avec celui-ci », et que donc les tirs ont « pu viser indistinctement les personnes présentes ».
Le préfet a annoncé samedi un renforcement de la présence policière dans le quartier. Une décision saluée par l’association. « Toute action qui entraîne une représentation de l’État est bonne », mais « le souci, c’est que ça ne dure pas » car les policiers repartent.