La mégapole américaine est la cinquième ville démocrate où le président Trump a ordonné le déploiement de la garde nationale, une mesure jusqu’alors exceptionnelle.
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Publié le 05/10/2025 10:21
Temps de lecture : 1min
Des membres de la garde nationale patrouillent à Washington, aux Etats-Unis, le 1er octobre 2025. (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)
Au tour de Chicago. Donald Trump a signé, samedi 4 octobre, un décret pour envoyer 300 gardes nationaux dans la ville de l’Illinois. Le dirigeant républicain « ne détournera pas le regard de l’état de non-droit qui affecte les villes américaines », a affirmé sa porte-parole Abigail Jackson. Cette annonce a été vivement critiquée par le sénateur démocrate de l’Etat, Dick Durbin, qui l’a jugée totalement injustifiée et a estimé que le « président ne cherche pas à combattre la criminalité, mais à répandre la peur ».
La mégapole du nord du pays est la cinquième ville démocrate où le président Trump a ordonné le déploiement de la garde nationale, une mesure jusqu’alors exceptionnelle. Ces derniers mois, cette force militaire de réserve a déjà été envoyée à Los Angeles, Washington et Memphis, à chaque fois malgré l’opposition des responsables locaux, qui ont dénoncé une mesure injustifiée.
Un déploiement similaire à Portland a toutefois été bloqué à titre temporaire, samedi, par une juge fédérale. Donald Trump a assuré que la ville de l’Oregon, où des manifestations contre la police de l’immigration ont lieu depuis des mois, est « ravagée par la guerre ». Mais dans un document de 33 pages, la juge Karin J. Immergut souligne que ces mouvements de protestation ne présentent pas de « danger de rébellion » et peuvent être gérés par les « forces de l’ordre régulières ». Les fonctionnaires fédéraux ont en conséquence « temporairement interdiction » d’y déployer la carde nationale, a-t-elle statué. Cette décision expire le 18 octobre.