Par
Nicolas Zaugra
Publié le
5 oct. 2025 à 12h56
; mis à jour le 5 oct. 2025 à 13h00
INFO ACTU LYON. David Kimelfeld, ancien président de la Métropole de Lyon, s’apprête à jeter l’éponge en vue des élections municipales et métropolitaines 2026.
L’ancien élu macroniste, devenu membre de la Fédération des Progressistes, un petit parti de centre gauche, n’a pas trouvé d’espace politique pour lancer une candidature. Selon nos informations, il réfléchit même à sa retraite politique en se retirant du paysage politique local.
Il renonce à toute ambition pour 2026
« Il avait l’air déprimé, il a acté que son projet n’est pas possible », confie un élu municipal qui l’a croisé récemment. Selon les informations d’actu Lyon, David Kimelfeld qui nous assurait il y a quelques jours que sa position est « ni Aulas, ni Doucet », a acté qu’il renonçait à lancer une candidature pour 2026.
Après s’être rapproché de Fouzyia Bouzerda (élue MoDem) à la Métropole, qui a finalement décidé de rejoindre Jean-Michel Aulas (ce qui a provoqué des tensions dans le groupe métropolitain qu’elle a quitté), Kimelfeld a aussi multiplié les contacts avec les élus écologistes, ceux de Place Publique ou encore des Radicaux de gauche. Mais le parti de Raphaël Glucksmann a fait le choix, à la Ville de Lyon, de soutenir Grégory Doucet…
Selon nos informations, il a déjà fait savoir à certains interlocuteurs qu’il ne sera candidat à rien, ni à la Ville à la Métropole dans la campagne qui a déjà débuté. Il réfléchit aussi sérieusement à tourner la page de la politique locale dès l’année prochaine.
Décision définitive après la mi-octobre
Sollicité ce dimanche, David Kimelfeld confirme qu’il est fort possible qu’il renonce à toute candidature et que « ça se termine ainsi ». Il renvoie à une décision définitive après la mi-octobre.
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Toujours selon nos informations, un soutien aux municipales 2026 à Nathalie Perrin-Gilbert tient aussi la corde tout comme celui des Radicaux de gauche en faveur de l’ancienne adjointe à la Culture qui poursuit sa campagne pour l’hôtel de ville.
Critique des Verts et de Jean-Michel Aulas
L’ancien élu socialiste proche de Gérard Collomb qui avait finalement divorcé politiquement avant l’ancien maire de Lyon était devenu président de la Métropole de Lyon pendant deux ans. Il s’était ensuite lancé aux métropolitaines de 2020 où il a été battu par l’écologiste Bruno Bernard.
L’ex-maire du 4e arrondissement de Lyon s’est aussi éloigné du macronisme qu’il accuse de se rapprocher d’une droite trop dure. Pour les municipales 2026, il critique durement le bilan des Verts et l’alliance Renaissance/ LR avec Laurent Wauquiez derrière Jean-Michel Aulas. Cet automne pourrait bien être la fin de la carrière politique de David Kimelfeld entamée en 1983 quand il a rejoint le PS…
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