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ÉTATS-UNIS – Bombes lacrymogènes jetées par la fenêtre d’une voiture, raids en pleine nuit, enfants attachés… À Chicago, la police anti-immigration ICE semble n’avoir aucune limite. Et cette escalade dans la violence indigne les habitants, qui organisent la résistance. Des manifestations contre la politique d’expulsions des migrants en situation irrégulière se tiennent tous les jours dans la troisième plus grosse ville du pays.
Le quartier de Brighton Park cristallise toutes les tensions. Samedi 4 octobre, des agents fédéraux masqués sont passés en voiture devant un parc et ont jeté des gaz lacrymogènes, sans justification apparente, comme on le voit dans la vidéo ci-dessus. Des policiers ont également tiré dans le bras d’une manifestante armée, qui bloquait leur véhicule.
Les habitants du quartier disent se sentir « constamment en danger » à cause de la présence d’ICE dans leurs rues. Les méthodes violentes de la police anti immigration ne font qu’aggraver leur colère. Les affrontements entre police et manifestants se sont multipliés pendant le week-end.
Donald Trump a signé un décret autorisant le déploiement de la garde nationale à Chicago avec 300 gardes, comme dans d’autres villes démocrates, pour « protéger les agents et biens fédéraux » selon sa porte-parole. Une juge fédérale a bloqué un décret similaire de Donald Trump pour Portland, rappelant que les forces de l’ordre habituelles étaient aptes à contrôler les manifestations anti ICE.