l’essentiel
À York, dimanche 5 octobre, le TO s’est imposé dans une rencontre très équilibrée. Dans ce bras de fer, entre le premier et son dauphin, c’est la botte de Jake Shorrocks qui a fait la différence pour le plus grand bonheur d’Olympiens champions !
Après le sacre de 2021 aux dépens de Featherstone (34-12), il faudra désormais ajouter au palmarès du Toulouse Olympique : 2025. Hier après-midi, dans la cité médiévale de York, Toulouse a refait le coup du 23 février dernier. Ce jour-là, lors de la première rencontre de la phase qualificative, les Olympiens s’étaient imposés (7-6) grâce à un drop de Jake Shorrocks, à l’ultime minute de jeu. Ce dimanche, le demi de mêlée toulousain a été une nouvelle fois le bourreau des « Cavaliers ». La précision de son pied aux (8, 16, 37, 61 et 65) a annulé les deux réalisations du puissant arrière venu de Pia, le Tongien Toa Mata’afa avant le quart d’heure de jeu et celui du centre, Buchanan, à la 50e. À cet instant de la partie, York avait de nouveau la faveur du tableau d’affichage (8-6).
Le capitaine Anthony Marion soulève le trophée au côté de Dominique Peyroux.
DR – TOXIII
Les fidèles supporters des Eboracensi avaient de bonnes raisons de penser que leurs protégés allaient enfoncer un peu plus, le clou. Au contraire, c’est l’équipe d’Anthony Marion qui a eu la maîtrise de cette dernière demi-heure.
Shorrocks rejoint « Papillon », Maurice De Matos et Sean Mullins
Avec un 100 % dans ses tentatives, Jake Shorrocks mérite ainsi d’être l’homme de cette finale. Dans la belle et grande histoire du Toulouse Olympique, Jake rejoint l’inoubliable « Papillon » Lacaze, l’électron libre des années 60 aux pieds d’or ; et Maurice De Matos, dont le drop en 1975 a offert le titre aux Toulousains face à Saint-Estève (10-9). En 2000, deux drops de l’Australien, Sean Mullins, avaient également crucifié les Stéphanois (20-18) sur la pelouse de Charléty.
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Dire que le sacre toulousain est l’œuvre de Jake Shorrocks, ça serait bien réducteur à l’égard des seize joueurs cochés sur la feuille de match. La victoire toulousaine, elle s’est construite en grande partie sur les bases d’une belle défense.
Dans ce domaine, les Toulousains ont certes baissé la garde à deux reprises (12 et 50), mais tout au long des débats, leur l’emprise défensive a considérablement perturbé Liam Harris, Ata Ingano, Ben Jones-Bishop (l’ailier aux 29 essais) – le trio magique de l’attaque des Cavaliers. En tête à la 65e (10-8), le TO s’est trouvé dans ce dernier quart d’heure dans la position du roseau de la fable. Il a plié, mais pas du tout rompu. Et après deux interminables minutes d’arrêt de jeu, Tom Grant libérait Anthony Marion et les siens. Toulouse était ainsi sacré champion d’Angleterre, du deuxième niveau. Un sacre qui met les Toulousains en très bonne position pour rejoindre l’année prochaine la Super League. Réponse le 16 octobre !
La fiche technique
YORK 8 – TOULOUSE 10
MT : 4-6 ; 8 000 spectateurs ; arbitre : M. Grant (Angleterre)
Vainqueurs : 5P Shorrocks (8, 16, 37, 61, 65)
Vaincus : 2E Mata’Afa (12), Buchanan (50)
Évolution du score : 0-2, 4-2, 4-4, 4-6/8-6, 8-8, 8-10.
YORK : Mata’Afa ; Jones-Bishop, Buchanan, Field, Galeano (o) Hingano, (m) Harris (cap.) ; Thompson ; Balley, Dee ; Antrobus, Mc Shane, Martin
Sur le banc : Santi, Cook, Hudson, Clark
TOULOUSE : Ashall-Bott ; Ulberg, Rennie, Tropis, Marcon (o) Lacans, (m) Shorrocks ; Marion (cap.) ; Stefani, Jussaume ; Belmas, Hands, Butler
Sur le banc : Cator, Roumanos, Wallace, Bretherton