Frustré de certaines décisions arbitrales, l’entraîneur de l’OGC Nice s’est par ailleurs montré satisfait du visage de son équipe, qui a tenu le match nul à Monaco (2-2).

Si, pour Franck Haise, l’entraîneur de Nice, le deuxième pénalty accordé à Monaco dans le derby (2-2) «n’existe pas», le point pris «est mérité» pour «la résilience, les efforts, le courage à dix contre onze».

«J’aurais aimé malgré toutes les circonstances prendre trois points parce que je pense que le deuxième penalty n’existe pas, a lancé Haise. Il ne doit pas être sifflé directement. Pour la qualité de ce qu’on a fait à 11 contre 11 et pour la résilience, les efforts, le courage à 10 contre 11, ce point est mérité.»


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Pour l’entraîneur, «il n’y a pas de poussée du haut du corps et il tombe avant, il y a eu un contact au niveau de la hanche», sur le pénalty sifflé contre Moïse Bombito fautif sur Folarin Balogun (51e). «Si la VAR rappelle l’arbitre pour dire qu’il faut aller voir, ça je veux bien l’entendre, a-t-il dit. Mais siffler aussi vite sur une chose où personne ne voit rien dans un premier temps, je trouve que c’est très, très sévère.»

Carton rouge «évitable»

Il est aussi revenu sur l’exclusion d’Ali Abdi (34e). Cette faute «est évitable», a regretté Haise. «Il vient de prendre un carton jaune (24e). Il cherche à jouer le ballon. Mais il n’était pas opportun d’essayer de le récupérer. Il n’y avait pas trop d’intérêt à aller mettre le pied, même si je sais qu’il n’y avait pas de volonté et qu’il n’a pas fait mal.»

Malgré ça, Nice a tenu. «Le plan, c’était de retrouver un 3-4-3 très compact et avec la capacité de fermer l’intérieur, de récupérer le ballon dans les bonnes conditions s’ils jouaient court, de ne pas être trop en danger, de ne pas trop s’ouvrir, s’ils jouaient long, a-t-il analysé. Au fur et à mesure, les joueurs ont pris confiance. Il fallait d’abord avoir un bloc très discipliné. Ça a plutôt été bien fait.»