RÉCIT – Née dans le Maine-et-Loire avant de conquérir les Champs-Élysées, la marque IKKS symbolisait le succès à la française. Trente-cinq ans plus tard, l’enseigne, en redressement judiciaire, paie le prix d’une ambition contrariée et d’un secteur en crise.

Encore une mauvaise nouvelle pour l’habillement français. La marque angevine IKKS a été placée le 3 octobre dernier en redressement judiciaire en France, menaçant près de 1000 emplois. Une période d’observation doit courir jusqu’en avril 2026, mais pour l’entreprise, ce nouvel épisode a un goût amer de déjà-vu.

IKKS, pourtant, est d’abord une success-story à la française. Tout commence en 1987, dans le Maine-et-Loire. Gérard Le Goff, son fondateur, imagine une marque pour enfants et adolescents à contre-courant des codes de l’époque. Il s’appuie sur des couleurs sombres, des coupes inspirées du vestiaire adulte et un nom mystérieux, IKKS, pensé comme un code secret entre jeunes initiés…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 81% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous