Run in Lyon n’avait jamais connu autant d’affluence depuis sa création, avec 33000 participants ce dimanche 5 octobre. Du cinq kilomètres au marathon, le running fait de plus en plus d’adeptes.
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L’événement Run in Lyon a battu un nouveau record de fréquentation cette année. Plus de 33 000 coureurs ont franchi la ligne d’arrivée : c’est 3000 de plus que l’édition 2024. L’engouement pour ce sport est un vrai phénomène ces dernières années : pour 60% des participants, c’était une toute première course. Marathon, semi-marathon, course de 10 kilomètres, il y en avait pour tous les niveaux.
« C’est la première fois, je me lance dans un nouveau défi. C’est assez excitant. J’ai un peu d’appréhension de ne pas réussir, de ne pas relever le challenge, mais je veux surtout prendre du plaisir », confie une coureuse avant le départ. Vêtues d’un tee-shirt orange fluo, des collègues essayent de ne pas stresser en faisant des blagues : « L’histoire, c’est qu’on courait toutes dans notre coin et on a décidé d’aller courir ensemble le jeudi pour se motiver et créer une cohésion d’équipe. On se sentait prêtes pour s’inscrire à la Run in Lyon ».
La recette d’un dimanche parfait ?
Des milliers de coureurs prêts à conquérir la plus belle ville de France 🥰 pic.twitter.com/JgyVjbFenw— Run In Lyon by Harmonie Mutuelle (@runinfrance) October 5, 2025
L’épreuve sportive devenue incontournable au fil du temps, a beaucoup évolué depuis 15 ans : « L’accompagnement qu’on peut proposer aux coureurs est plus important parce qu’aujourd’hui, on a des coureurs, qui mettent un dossard pour la première fois, il faut les accompagner sur des plans d’entraînement, les rassurer, et répondre à leurs questions », explique Thomas Delpeuch, directeur de l’événement. « Il y a un fort engouement pour la pratique du running, qui est assez libre, assez facile à mettre en place. Il y a aussi des freins qui ont sauté. Avant on se disait que faire un marathon, ce n’était pas pour soi mais maintenant, mettre un dossard ce n’est plus du tout tabou, c’est un défi qu’on peut se lancer ».
À l’arrivée, les coureurs étaient bien fatigués mais heureux d’avoir réalisé cette épreuve sportive, parfois éprouvante. « On se rend compte qu’on en est capable et on se prouve qu’on peut faire de belles choses quand on en a la volonté. C’était un peu dur sur la fin parce que j’avais un objectif ambitieux mais je suis content de moi », raconte l’un d’eux. » Au début, tout le monde est motivé, tout le monde court comme des dingues puis après le quinzième kilomètre, c’est compliqué, j’en pouvais plus, il n’y avait plus rien dans le corps mais ça fait plaisir de réussir à la fin ».
Et pour certains, cette course est le début d’une grande aventure : « Avant janvier, je ne courais pas, aujourd’hui j’ai réalisé un semi, et mon prochain défi c’est le marathon ».
À l’arrivée, les coureurs étaient bien fatigués mais heureux d’avoir réalisé cette épreuve sportive, parfois éprouvante.
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© Victor Bachtik / France Rhône-Alpes
Cette édition a attiré les foules mais elle a tout de même fait quelques déçus puisqu’il y a des jauges à respecter : « On ne peut pas prendre tout le monde malheureusement. On a fait des frustrés parce qu’on a fermé les inscriptions des 10 kilomètres et du semi très tôt au printemps et le marathon seulement à la fin de l’été. C’est un peu dur de refuser du monde sur des événements où on a envie de voir le maximum de sourires mais on n’a pas le choix », assure Thomas Delpeuch.
Les organisateurs espèrent, en tout cas, pouvoir accueillir autant de monde l’année prochaine, avec des nouveautés concernant le parcours.
Avec Claire-Marine Selles et Victor Bachtik