Publié le
6 oct. 2025 à 7h02
Zakarya, 10 ans, est ce qu’on appelle couramment « un enfant de la lune ». Il est atteint de la xeroderma pigmentosum, une maladie qui l’empêche d’être exposé au soleil pour éviter d’importantes brûlures ou de développer d’autres pathologies comme un cancer de la peau.
Mais depuis la rentrée scolaire, le jeune garçon vit une belle histoire. Grâce à un élan de générosité et d’importants travaux, il a pu rentrer en classe de 6e au sein du collège Saint-Léon de Nancy (Meurthe-et-Moselle), comme ses camarades.
Une rentrée au collège réussie pour Zakarya
Après avoir fait sa scolarité à l’école Emile-Gebhart, Zakarya trouve ses marques depuis plusieurs semaines dans ce nouvel établissement : « La rentrée s’est très bien passée. Je me suis fait beaucoup d’amis. J’aime bien tous mes profs. »
Une adaptation aussi facilitée par la direction de l’établissement : « Dans sa circulaire de rentrée adressée à tous les parents, le directeur a expliqué la situation de Zakarya. C’était une très bonne chose », se réjouit sa maman Hajar.
S’il reste dans la même classe pour ses différents cours, il doit s’équiper pour aller dans la cour de récré : « Je porte un casque et des gants pour que les rayons UV ne passent pas entre mes manches. »
Zakarya, 10 ans, est ce qu’on appelle couramment « un enfant de la lune ». Il est atteint de la xeroderma pigmentosum, une maladie qui l’empêche d’être exposé au soleil pour éviter d’importantes brûlures ou de développer d’autres pathologies comme un cancer de la peau. Mais depuis la rentrée scolaire, le jeune garçon vit une belle histoire. Grâce à un élan de générosité et d’importants travaux, il a pu rentrer en classe de 6e au sein du collège Saint-Léon de Nancy (Meurthe-et-Moselle), comme ses camarades. Après avoir fait sa scolarité à l’école Emile-Gebhart, Zakarya trouve ses marques depuis plusieurs semaines dans ce nouvel établissement : « La rentrée s’est très bien passée. Je me suis fait beaucoup d’amis. J’aime bien tous mes profs. » Une adaptation aussi facilitée par la direction de l’établissement : « Dans sa circulaire de rentrée adressée à tous les parents, le directeur a expliqué la situation de Zakarya. C’était une très bonne chose », se réjouit sa maman Hajar. S’il reste dans la même classe pour ses différents cours, il doit s’équiper pour aller dans la cour de récré : « Je porte un casque et des gants pour que les rayons UV ne passent pas entre mes manches. » Pour pouvoir suivre les cours normalement, aucun rayon UV ne doit pénétrer dans les bâtiments et les salles de classe que fréquentent Zakarya. Ainsi, plusieurs travaux ont été menés dans une grande partie de l’établissement. « Sur les fenêtres des salles et des couloirs, des films anti-UV ont été installés. Les luminaires en néon ont été également protégés. Il n’est pas possible d’ouvrir les fenêtres de la classe quand Zakarya est là, il a donc fallu investir dans deux purificateurs d’air », explique Yassir, le père du collégien. Le coût de ces aménagements est de 26 000 euros. « Cela a été possible grâce à un bel élan de générosité. Il s’agit d’un collège privé donc il n’était pas possible d’avoir une aide du département. On a lancé une cagnotte qui a permis de récolter 14 000 euros », raconte le papa. Une aide exceptionnelle de l’APEL (Association des parents d’élèves de l’enseignement libre) de l’académie et de l’établissement a permis de payer les 16 000 euros restants. #nancy #lorraine #enfant #ecole
Des classes adaptées pour pouvoir l’accueillir
Pour pouvoir suivre les cours normalement, aucun rayon UV ne doit pénétrer dans les bâtiments et les salles de classe que fréquentent Zakarya. Ainsi, plusieurs travaux ont été menés dans une grande partie de l’établissement.
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« Sur les fenêtres des salles et des couloirs, des films anti-UV ont été installés. Les luminaires en néon ont été également protégés. Il n’est pas possible d’ouvrir les fenêtres de la classe quand Zakarya est là, il a donc fallu investir dans deux purificateurs d’air », explique Yassir, le père du collégien.
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Une cagnotte et une aide exceptionnelle pour équiper l’établissement
Le coût de ces aménagements est de 26 000 euros. « Cela a été possible grâce à un bel élan de générosité. Il s’agit d’un collège privé donc il n’était pas possible d’avoir une aide du département. On a lancé une cagnotte qui a permis de récolter 14 000 euros », raconte le papa.
Une aide exceptionnelle de l’APEL (Association des parents d’élèves de l’enseignement libre) de l’académie et de l’établissement a permis de payer les 16 000 euros restants.
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