Barrière de la langue, refus bancaires, manque de réseau : à 31 ans, Emma Iankushenko a surmonté chaque obstacle pour bâtir deux sociétés à Toulouse.
Son parcours de création d’entreprise a été semé d’embûches. Arrivée en France à 18 ans, sans réseau ni maîtrise de la langue, Emma Iankushenko, 31 ans aujourd’hui, a pourtant réussi à bâtir deux sociétés prospères, dans un pays dont elle a dû apprendre les codes et la culture. « J’ai dû dépasser la barrière de la langue, les complexités administratives et gagner la confiance des clients », confie-t-elle.
Née d’un père russe et d’une mère ukrainienne, elle a créé, dès ses 24 ans, la SARL Monsieur Flower avec sa mère, Natalia, ancienne journaliste devenue comptable dans l’entreprise. Un projet né dans la foulée de son mémoire sur les fleurs stabilisées, réalisé lors de son master en marketing et gestion à l’ESG.
L’entreprise de scénographie florale travaille exclusivement en BtoB avec des clients prestigieux – l’État, LVMH, des maisons prestigieuses de l’avenue Montaigne ou encore des complexes hôteliers. Elle compte aujourd’hui 18 salariés, fait travailler une dizaine d’indépendants…
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