Programme, calendrier, enjeux… Voici tout ce qui attend l’équipe de France lors de sa séquence d’octobre. Avec un objectif clair : se rapprocher un peu plus de la Coupe du monde 2026.

Quel est le programme de l’équipe de France ?

Les 23 Bleus sont attendus ce lundi à 16h maximum au château de Clairefontaine. Au programme, deux rencontres de qualification à la Coupe du monde 2026 avec la réception de l’Azerbaïdjan vendredi soir au Parc des Princes avant un déplacement en Islande lundi. Entre-temps, les vice-champions du monde s’entraîneront tous les jours en fin d’après-midi, avec des séances le matin en salle, pour ceux qui le souhaitent. Des habitudes inchangées avec deux matches en huit jours.

Où en est la France dans ses qualifications ?

Le tableau d’ensemble est idyllique. Deux matches, deux victoires, contre l’Ukraine (0-2) et l’Islande (2-1) le mois dernier. Au classement, les Bleus sont donc en tête d’un groupe largement à leur portée. Pour rappel, le premier sera qualifié directement pour le grand rendez-vous de l’été prochain (11 juin-19 juillet) aux États-Unis, Mexique et Canada. En cas de double victoire en octobre, et d’un nul entre l’Islande et l’Ukraine, la qualification serait d’ores et déjà actée, avant même l’ultime rassemblement de novembre. La feuille de mission est claire. Et plus qu’atteignable.


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Qui sont les grands absents en octobre ?

Le Ballon d’or 2025 est le grand absent de ce rassemblement. Ousmane Dembélé, blessé en octobre dernier et au centre d’une grande polémique entre son club et sa sélection, n’est pas attendu à Clairefontaine lundi. Idem pour Désiré Doué, ou encore Marcus Thuram, blessés mais aussi Aurélien Tchouaméni (suspendu). Sans oublier Rayan Cherki, trop juste et de retour avec Manchester City. Reste à savoir l’état de forme de certains éléments ce lundi, à commencer par le capitaine, Kylian Mbappé, touché à la cheville ce week-end avec le Real Madrid (3-1). Idem pour Ibrahima Konaté, qui souffre des quadriceps après avoir été sorti peu avant l’heure de jeu contre Chelsea (2-1) samedi avec les Reds de Liverpool.

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Après la polémique Dembélé, le staff des Bleus va-t-il changer sa méthode ?

Pas du tout. Très agacé par les critiques émises par le PSG à l’égard de son staff médical le mois dernier sur la gestion du cas Ousmane Dembélé, Didier Deschamps a tenu un discours plus rond face aux médias. Toujours est-il que rien n’a changé au sein du staff dans la manière de faire avec les clubs, notamment le Paris SG qui réclamait un changement de méthode et plus d’écoute. Le docteur Franck Le Gall a échangé avec ses homologues par messages ces derniers jours, comme il le fait à chaque fois.

«Je n’ai eu à discuter ni avec le PSG, ni avec aucun club, soufflait « DD » jeudi au moment de dévoiler sa liste. Des protocoles sont mis en place. J’ai des échanges, avant mes choix de liste, sur les situations médicales. Ceux qui ne peuvent pas être à 100%, mais sont disponibles ce week-end, le sont pour l’équipe nationale. Il n’y a pas à discuter. On fait les choses de façon consciencieuse, professionnelle. Il n’y a pas de risque zéro.»

Quels éléments jouent « gros » cette semaine ?

C’est le lot de chaque séquence internationale, avec les bons et mauvais points d’une semaine en Bleu. Au regard des absents, Christopher Nkunku, Kingsley Coman et le petit nouveau Jean-Philippe Mateta auraient la bonne idée de se montrer. Le premier cité, qui joue peu à Milan (4 matches, 1 titularisation, 1 but) après avoir vécu la même chose à Chelsea, est très apprécié du staff. Sans ses blessures, il aurait été en tête de liste pour «succéder» à Antoine Griezmann. Mais le foot n’est pas une science exacte… Depuis, Michael Olise (10 sélections, 3 buts) a explosé et pris possession du poste.


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Rappelé en cours de stage le mois dernier après les blessures des Parisiens Dembélé/Doué, Coman, qui évolue en Arabie saoudite (Al-Nassr), reste dans les petits papiers. À lui de montrer qu’il n’a rien perdu de son football. Idem pour Eduardo Camavinga (26 sélections), remplaçant pour le moment avec le Real Madrid après son retour de blessure, mais qui garde une belle cote auprès de Deschamps, qui l’a préféré à Guendouzi, Tolisso ou encore Zaïre-Emery et Kanté, Fofana, Kamara.

Les regards seront aussi tournés vers Jean-Philippe Mateta, le petit nouveau qui profite de l’hécatombe en attaque. À 28 ans, il découvrira la sélection, en espérant que ce ne soit pas que pour un rassemblement. À lui de crever l’écran car la concurrence est rude à son poste (Mbappé, Dembélé, Ekitike, Thuram…). S’il veut revoir Clairefontaine, il doit marquer les esprits.

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