Par

Arthur Frand

Publié le

6 oct. 2025 à 13h00

« Renforcer la sécurité des résidents, rassurer les habitants et faciliter les interventions en cas de situation suspecte, dangereuse ou bien d’agression ». Mercredi 1er octobre, le conseil municipal de Nice (Alpes-Maritimes) a voté l’extension du dispositif de boutons d’alerte aux copropriétés volontaires et aux établissements privés partenaires.

Ces boutons d’alerte, des boîtiers connectés, sont déployés sur l’ensemble de la ville depuis 2015. Ils sont reliés au Centre de Supervision Urbaine (CSU) permettent de déclencher une intervention immédiate des forces de l’ordre en cas de menace. On en dénombre 1 700 à Nice.

500 interventions de la police municipale en 2025

Le dispositif de boutons d’alerte a été mis en place dans les établissements scolaires, les crèches municipales, les hôpitaux, Ehpad, sites culturels et administratifs recevant du public. Les agents du nettoiement, les conducteurs de tramways, et les personnels médicaux travaillant de nuit ou dans des quartiers sensibles peuvent aussi s’équiper de ces boîtiers, de même que les commerçants, précise la Ville de Nice.

Ce système de boutons d’alerte est déclenché plus de 3 000 fois par an, et a entraîné 500 interventions de la police municipale en 2025 à Nice.

Comment fonctionne ce bouton d’alerte ?

Le processus est simple. Un résident qui se sent en danger peut donc activer le bouton d’alerte (SOS). Les caméras de vidéoprotection situées à proximité sont automatiquement orientées vers le site concerné et une intervention rapide des forces de l’ordre peut être déclenchée si la menace est avérée.

Les copropriétés niçoises intéressées peuvent contacter le service dédié au 04 97 13 35 27 afin d’être accompagnées dans la mise en œuvre du système.

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