La séquence est brutale et inquiète les partenaires européens de la France. Depuis la dissolution du 9 juin 2024, l’Hexagone enchaîne les gouvernements éphémères dans une valse politique qui mine sa stature européenne. La démission du Premier ministre Sébastien Lecornu ce lundi 6 octobre ne constitue que le symptôme supplémentaire d’une maladie plus profonde : l’érosion continue de la parole française dans les cercles européens.

L’ironie de la situation n’échappe à personne à Bruxelles. Pendant quatre ans, le gouvernement Scholz a incarné la lenteur et l’indécision, transformant l’Allemagne en frein continental sur les dossiers majeurs, tels que l’armement de l’Ukraine ou le financement du nucléaire.

Désormais, alors que la coalition CDU-SPD, dirigée par le chancelier Merz, semble détermi…

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