REPORTAGE – Deux ans après le 7 Octobre, les proches des otages encore retenus à Gaza dénoncent l’inaction du gouvernement et l’obsession guerrière de Benyamin Netanyahou. Ils n’osent espérer que les otages puissent enfin être libérés.
Il n’y a pas de cabane en bois dans le jardin de Vicky et Yehuda Cohen. Israël s’apprête pourtant à fêter Soukkot, la fête des Cabanes, au cours de laquelle les juifs célèbrent dans la joie l’assistance divine reçue lors de l’Exode. Depuis l’enlèvement de leur fils, Nimrod, le 7 octobre 2023, la joie a déserté le foyer des Cohen. « Nous ne célébrons pas les fêtes, nous ne les mentionnons même plus », souffle Vicky, assise dans son salon de la banlieue sud de Tel-Aviv.
Nimrod avait 19 ans quand il a été enlevé le 7 octobre 2023. Le jeune garçon commençait son service militaire, il avait été affecté dans une unité de chars à la frontière avec Gaza. Au matin du 7, les terroristes du Hamas ont attaqué son blindé et massacré ses compagnons. Lui n’a pas été tué. Il a été enlevé, comme 250 autres Israéliens. « Nous ne connaissons pas son état, ni physique ni mental. Nous ignorons les conditions dans lesquels il est détenu », débite machinalement Vicky Cohen, habituée aux entretiens. Les récentes…
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