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Alors que plusieurs communes de la Métropole accueillent déjà leurs stations VélôToulouse, Colomiers voit l’arrivée du service reportée à 2026. Une décision qui alimente le débat entre la maire, Karine Traval-Michelet, et l’opposition municipale.
Colomiers devra patienter avant de voir ses premières stations VélôToulouse. Initialement prévu à court terme, le projet de vélos en libre-service a été reporté, alors que six communes voisines — Aucamville, Balma, Blagnac, Labège, Ramonville et Tournefeuille — viennent d’en bénéficier.
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Pour Thomas Lamy, conseiller municipal d’opposition du groupe « Osons Colomiers », ce report est « un recul incompréhensible pour la deuxième ville de Haute-Garonne ». Il dénonce « un manque d’ambition dans la gestion municipale » et estime que « les Columérins sont privés d’un service de mobilité largement plébiscité dans toute la métropole ». Selon lui, « ce report n’est pas une question de moyens, mais de priorités. Il est encore temps d’assumer cette erreur et d’engager dès maintenant la venue de VélôToulouse à Colomiers ».
Les vélos moins chers à installer ?
Face à ces critiques, la maire Karine Traval-Michelet rappelle que la décision de reporter certains projets résulte de « contraintes budgétaires sans précédent imposées par le Gouvernement aux collectivités territoriales ». Elle précise avoir agi « en responsabilité afin de préserver les services publics de proximité ».
Le VélôToulouse, ici au cœur de la Ville rose, pourrait arriver plus tôt que prévu à Colomiers.
DDM illustration – Frédéric Charmeux
Cependant, un nouvel élément change la donne. « Sacha Briand, vice-président de Toulouse Métropole, m’a informée d’une réévaluation à la baisse du coût de mise en œuvre des vélos, de l’ordre de 30 % », indique la maire. Conséquence : la municipalité a relancé le dossier et demandé à Tisséo « d’envisager une mise en service dès 2026 ».
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Karine Traval-Michelet conclut en soulignant que « la transition écologique et le développement des mobilités demeurent une priorité pour Colomiers », rappelant notamment « l’obtention de deux stations de la future ligne C du métro et sa connexion avec la gare », pour 2028 cette fois-ci.
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L’arrivée des VélôToulouse à Colomiers pourrait donc se faire plus tôt que les premières prévisions qui avaient été fixées fin 2024. Quoi qu’il en soit, les bicyclettes roses ou orange resteront éminemment un enjeu politique de premier plan lors de la campagne municipale.