« Ma position est celle d’un auteur qui respire l’air du temps. Et en réaction à la simplification des discours, il est nécessaire de faire l’éloge de la complexité. Il n’est pas question de condamner ceux qui simplifient et la place de l’affect. Mais de poser des questions. D’ailleurs, l’idée de cette semaine est d’amener des questions auxquelles on ne peut pas répondre. » Depuis 17 saisons, Jacques Serrano prend plaisir à stimuler les esprits, à l’occasion de la Semaine de la Pop philosophie, qui cette fois-ci a pour thème : « Éloge de la complexité, face au simplisme et au populisme ».

« Ce n’est pas moi qui ai inventé ce terme de pop philosophie, mais Gilles Deleuze, dont j’étais l’élève, poursuit-il avec malice. J’ai compris ou pas compris, l’important c’est que j’y ai passé un bon moment. Il y a dans cette semaine la notion de plaisir. La pop philosophie c’est une philosophie difficile mais qui ne demande pas de bagage universitaire. »

Au lancement de ces rencontres en 2009 dans lequel interviennent des experts du monde intellectuel, scientifique, artistique et politique, Jacques Serrano se servait d’ailleurs de la télé, pour toucher un large public. Il se souvient quand il avait fai…