La résidence des De Gaulle
Commandée par l’homme d’affaires Henri Lillaz dans les années 1920, la villa Windsor est édifiée en 1929 par Roger Bouvard, architecte de nombreux immeubles parisiens et co-auteur du théâtre des Champs-Élysées. Initialement nommée « château Le Bois » d’après son emplacement dans le bois de Boulogne, elle deviendra « villa Windsor » plus tard au XXe siècle. Après la Libération, il accueille le Général de Gaulle et sa famille durant près d’un an, avant d’être loué à la famille royale d’Angleterre, pour une somme modique, par la Ville de Paris.
Le refuge du couple Windsor
Le duc et la duchesse de Windsor l’occupent entre 1952 et 1986, fuyant l’inimitié ambiante dans leur pays : deux fois divorcée et accusée de proximité avec le régime nazi, Wallis Simpson (la duchesse) a épousé le roi d’Angleterre en 1936, contraint d’abdiquer pour les conflits moraux que leur union représente. Ils y resteront jusqu’à leur décès respectif.
Le dernier jour de Lady Diana
Le parfum de scandale qui embrume la villa se prolonge dans les années 1980, lorsque le businessman égyptien Mohamed Al-Fayed la récupère et l’érige en symbole de l’amour prôné par le couple Windsor, décidant de la renommer à leur nom. Le fils du riche locataire, connu pour sa relation avec la princesse Diana, s’y rend avec cette dernière le jour de leur mort sous le pont de l’Alma, en 1997. En 2024, une vingtaine de femmes accusent Mohamed Al-Fayed de viols et d’agressions sexuelles dans la villa Windsor.
Tout récemment rénové par la Fondation Mansart, ce petit château sera prochainement ouvert à la visite (fin 2025).