A dessein, le président américain a rappelé l’existence d’une loi du XIXe siècle pour mobiliser certaines forces armées dans des contextes exceptionnels.
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Publié le 07/10/2025 00:04
Mis à jour le 07/10/2025 00:04
Temps de lecture : 1min
Le président américain, Donald Trump, lors d’un échange avec la presse à la Maison Blanche, à Washington, le 6 octobre 2025. (ANNA MONEYMAKER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
Une mise en garde à destination des métropoles démocrates, plus que jamais dans le viseur de la Maison Blanche. Donald Trump a assuré lundi 6 octobre qu’il pourrait instaurer un état d’urgence pour envoyer l’armée dans des villes américaines, après avoir déployé des troupes dans plusieurs mégapoles gouvernées par des représentants du Parti démocrate, contre l’avis des élus locaux et contre des décisions de justice.
« Il y a une raison pour laquelle nous avons le ‘Insurrection Act’ (une loi de 1807 permettant aux présidents américains de mobiliser certaines forces armées dans des contextes exceptionnels). Si je devais l’invoquer, je le ferais. Si des gens étaient tués et que les tribunaux nous retenaient ou que des gouverneurs ou des maires nous retenaient, bien sûr que je le ferais », a-t-il dit pendant un échange avec des journalistes dans le Bureau ovale.
Samedi, le président américain a signé un décret pour envoyer 300 gardes nationaux à Chicago. Le dirigeant républicain « ne détournera pas le regard de l’état de non-droit qui affecte les villes américaines », a affirmé sa porte-parole, Abigail Jackson. Cette annonce a été vivement critiquée par le sénateur démocrate de l’Etat, Dick Durbin, qui l’a jugée totalement injustifiée et a estimé que le « président ne cherche pas à combattre la criminalité, mais à répandre la peur ». Un déploiement similaire à Portland a toutefois été bloqué à titre temporaire, samedi, par une juge fédérale.