Le corps sans vie d’une femme a été décou­vert à Grenoble, dimanche 5 octobre dans la mati­née, rue Commandant-de-Reynies. C’est un pas­sant qui a fait la macabre décou­verte der­rière un buis­son du square Saint-Georges, situé le long de la piste cyclable Chronovélo 2, près du bou­le­vard Foch. Alertés, les pom­piers n’ont pu que consta­ter le décès de la vic­time, une Nigériane de 45 ans. Son corps, en état de rigi­dité cada­vé­rique, était par­tiel­le­ment dénudé : son pan­ta­lon était baissé tan­dis que son buste était recou­vert d’un pull.

Une Nigériane retrouvée morte, en partie dévêtue, à Grenoble. Le secteur où le corps d'une femme de 45 ans a été découvert. © Google Maps

Secteur où le corps d’une femme de 45 ans a été décou­vert. © Google Maps

Selon le par­quet de Grenoble et les pre­miers élé­ments recueillis sur place, aucun signe de vio­lence n’était visible. Le par­quet de Grenoble a confirmé par voie de com­mu­ni­qué, lundi 6 octobre, que l’autopsie avait conclu « à une mort bru­tale consé­cu­tive à une rup­ture d’anévrisme », non pro­vo­quée par une inter­ven­tion exté­rieure. Le décès serait sur­venu envi­ron douze heures avant la décou­verte du corps.

À proxi­mité du cadavre, la police à trouvé un pré­ser­va­tif et son embal­lage, ce qui a conduit le par­quet à esti­mer que la vic­time se livrait pro­ba­ble­ment à la pros­ti­tu­tion au moment du malaise fatal. « Ces élé­ments se ver­ront ana­ly­sés pour ten­ter d’identifier d’éventuels clients », indique le com­mu­ni­qué du pro­cu­reur de la République de Grenoble.

Si la piste cri­mi­nelle se voit écar­tée, l’enquête ne s’arrête tou­te­fois pas là. Le par­quet a annoncé l’ouverture d’investigations pour « non-assis­tance à per­sonne en péril », rele­vant qu’aucun témoin n’a alerté les secours alors que la femme aurait pu subir un malaise au cours d’un rap­port sexuel tarifé.

En effet, le sec­teur du square Saint-Georges, situé à proxi­mité du lieu de la décou­verte, a la répu­ta­tion d’être un lieu de pros­ti­tu­tion. Les poli­ciers pour­suivent leurs inves­ti­ga­tions afin de recons­ti­tuer les cir­cons­tances exactes du drame et le par­cours de la vic­time dans les heures ayant pré­cédé son décès.