Christian Horner se concentrerait
actuellement sur l’obtention d’une participation dans une équipe de
Formule 1, selon de nouvelles informations : il ne souhaite pas
forcément reprendre du service.

L’ancien patron de
Red Bull
Racing, qui a accepté le mois dernier un accord de
départ pouvant lui rapporter jusqu’à 80 millions de livres
sterling, est libre de revenir en F1 à partir de l’été 2026, soit
un an après son éviction.

À 51 ans, le Britannique
souhaite effectuer son retour dès que possible, après avoir été
limogé de son poste de team principal à la suite du Grand Prix de
Grande-Bretagne, mettant fin à vingt années à la tête de l’écurie
autrichienne.

Tour de paddock

Horner a été lié à plusieurs
équipes, notamment
Aston Martin
,
Alpine
et
Haas
, dont le leader Ayao Komatsu a d’ailleurs révélé que
l’ancien dirigeant de Red Bull les avait approchés. Le CEO d’Aston
Martin, Andy Cowell, a quant à lui affirmé vendredi à Singapour que
Horner appelle à peu près tous les propriétaires d’écuries dans sa
quête de retour en F1.

Mais selon le journaliste de
Sky Sports F1 Craig
Slater, Horner viserait davantage une participation financière
qu’un simple poste de direction.

« J’ai parlé à des
personnes proches de lui et je leur ai soumis les commentaires
d’Andy Cowell. La réponse qui m’a été donnée est que Christian
Horner ne cherche pas un emploi, il tente plutôt d »acquérir une
participation dans une équipe, et c’est sa priorité actuellement
», a expliqué Slater.

Réunir les moyens
nécessaires

« On m’a précisé qu’un
intermédiaire avait organisé la rencontre entre Horner et Haas,
donc ce n’est pas Horner qui a lui-même pris l’initiative,
souligne-t-il. Concernant Aston Martin, il est un ami personnel
de Lawrence
Stroll
, et je comprends qu’il a été invité chez lui peu après
son départ de Red Bull. Mais il ne semble pas que cela débouche sur
quelque chose. »

Toujours selon Slater, Horner
mène actuellement une série de réunions avec des grands groupes
financiers, des fonds souverains et des individus disposant
d’importantes fortunes personnelles. L’objectif est de mettre en
place la meilleure plateforme commerciale possible pour lui
permettre de revenir dans le paddock non seulement comme patron
d’équipe, mais aussi comme co-propriétaire.

Horner vers une douzième
équipe ?

Slater a également évoqué une
autre possibilité : la création par Horner de sa propre écurie :
« La question est de savoir s’il va essayer d’acheter une
équipe, ou peut-être de créer une douzième équipe, ce qui pourrait
constituer une option moins coûteuse, même si cela serait difficile
à faire accepter par la FIA et la F1 en lui permettant de garder
totalement le contrôle de son destin. »

« Il faudra encore quelques semaines ou
mois avant d’y voir plus clair sur la manière précise dont Horner
pourrait revenir en Formule 1, conclut le journaliste.
Pour l’instant, il se concentre sur l’aspect financier et sur
la mise en place d’une structure solide pour redevenir un acteur
majeur du sport, et non simplement un employé. »

Brundle voit des alliés
possibles

Le commentateur des Grands Prix
pour Sky Sports F1, l’ancien pilote Martin Brundle, a
récemment échangé avec Horner au sujet du potentiel douzième team
et même si les obstacles seront nombreux il pense que dans un délai
de deux ou trois ans les éléments pourraient être réunis.

« Je pense que les équipes
actuelles de Formule 1 vont faire pression, tout comme d’autres
parties prenantes, pour dire qu’elles ne veulent pas d’une douzième
écurie en F1 pour le moment, alors qu’elles sont toutes en train de
manœuvrer pour finaliser la réglementation 2026, a observé
Brundle. Mais je suis sûr qu’il y aura des partenaires — comme
nous aimons les appeler — ou des sponsors, comme on pourrait aussi
les désigner, ainsi que d’autres acteurs qui pourraient vouloir
rejoindre Christian dans ce projet. »