Avec son dôme gris‐vert, il est le monument le plus photographié de Toulouse. En son cœur, la chapelle Saint‐Joseph, classée depuis 1978 aux Monuments historiques, domine sur la rive gauche de la Garonne, le site de 4,8 hectares. Au‐delà de la carte postale, celui‐ci est le berceau de l’histoire hospitalière de la cité.

Depuis le 12e siècle, ses bâtiments ont été destinés aux soins, accueillant d’abord les pestiférés, puis les mendiants, les prostituées et les personnes souffrant de troubles psychiatriques, en particulier lors du Grand Renfermement, aux 17e et 18e siècles. 

Cette histoire, racontée aux visiteurs du musée inauguré en 2022 dans la chapelle Saint‐Joseph entièrement rénovée, ne s’écrit pas seulement au passé. Certaines activités importantes du site ont disparu, comme les services de la maternité qui ont déménagé à Purpan en 2003, mais la Grave abrite encore aujourd’hui de nombreux services dits de « médecine sociale », dédiés aux personnes précaires et aux soins psychiatriques.

Il est difficile de donner le nombre précis de soignants en activité, sans réponse du CHU sur cette question et en raison d’un important « turn‐over » dans certains services. Une dizaine de personnes travaillent dans les services de la Cité de la santé (centre de santé sexuelle, centre de dépistage pour les infections sexuellement transmissibles Cegidd, permanence d’accès aux soins de santé – PASS et PASS Psy). S’y ajoutent l’important service de gériatrie du professeur Vellas, et un pôle recherche sur le vieillissement (le premier institut hospitalo‐universitaire de France dédié au vieillissement) que nous n’avons pu quantifier.

En plus, près d’une cinquantaine de soignants et travailleurs sociaux (en équivalents temps plein) exerceraient sur le reste du site, dont une trentaine dans les services de pédopsychiatrie, mais aussi à la Halte santé, à l’USPS (unité de souffrance psychosociale), au CSAPA Maurice Dide (addictologie) ou au Centre médico‐psychologique (CMP). Des bénévoles de la Croix rouge gèrent par ailleurs le point santé‐douche, auparavant géré par le CHU.

Au total, près d’une centaine de personnes travailleraient sur le site.
Une communication qui invisibilise les soins
Centrale à La Grave, la santé est pourtant un thème qui transparaît très peu dans la communication officielle de la mairie, à qui le CHU a confié la gestion du site en 2015.

Lors de l’inauguration des jardins du parvis du Dôme, le 6 juin dernier, le directeur du CHU Jean‐François Lefebvre a pu vanter les qualités du projet …

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