La date d’ouverture un 1er octobre n’avait pas été choisie au hasard. C’est au 17 rue du Temple, dans le centre-ville de Bordeaux, que la marque Simone à Bordeaux a ouvert sa première boutique en physique. Une ouverture un 1er octobre, début d’Octobre Rose pour la lutte contre le cancer du sein. Car si la marque est aujourd’hui vendue aux quatre coins de la France, c’est, entre-autres, suite au combat mené par Agnès Tardy, la fondatrice de Simone à Bordeaux, touchée par deux cancers du sein.

 

Une création de bijoux fantaisies pour faire face au traitement de son cancer

C’est un peu après son arrivée en terre bordelaise avec son mari Éric, qu’Agnès Tardy apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein. Pour s’occuper pendant son traitement et sa convalescence, elle se met à commander des perles et à créer des bijoux faitaisies, principalement des bracelets à destination de son entourage. Très vite, ce dernier lui conseille de commercialiser ses créations. C’est comme ça qu’en 2018, née Simone à Bordeaux.

Pourquoi Simone ? Parce que pendant son combat contre la maladie, Agnès lit « Une Vie » de Simone Veil. Et le parcours de l’ancienne femme politique mais surtout survivante des camps d’extermination pendant la Seconde Guerre mondiale, la touche et lui donne la force de se battre contre ce cancer du sein.

Très vite, la marque décolle. Même lors de l’annonce d’un nouveau cancer sur son deuxième sein, Agnès a continué à se battre pour sa marque. Aujourd’hui, les bijoux sont vendus chez pas moins de 500 revendeurs en France et au Royaume-Uni. La marque a aussi intégré pas moins de 20 collaborateurs. 

 

Promouvoir la résilience

Derrière le bracelet, les boucles d’oreilles et les bagues, Agnès a voulu faire passer plusieurs messages : mettre de la couleur d’abord dans la vie des femmes, de la force aussi et de la résilience.

Le but est aujourd’hui de continuer à ouvrir des boutiques au 1er octobre. Un pop-up devrait voir le jour à Paris au printemps 2026, pour prendre la décision ensuite d’une boutique en octobre 2026 dans la capitale. 

Comme pour chaque Octobre Rose, une édition capsule est proposée en boutique. 100% des bénéfices sont reversés à l’institut Bergonié. Jusqu’à maintenant, depuis sa création, 50 000 euros ont été reversés.