Les traumatismes du 7-Octobre hantent encore tous les esprits. À Villeurbanne, la « petite Jérusalem », rares sont ceux qui acceptent de parler en leur nom. « J’ai tellement de choses à dire que j’ai sur le cœur, mais j’ai trop peur », témoigne Sandra (le prénom a été changé) une sexagénaire habitant Charpennes depuis 40 ans. Depuis deux ans, et malgré certaines fractures, la communauté a intensément resserré ses rangs. « On ne se sent en sécurité qu’entre nous, c’est une réalité », explique Ève Lahyani, 54 ans.
« La France, c’est notre pays de naissance, mais on ne s’y sent plus chez…