Il n’y eut d’abord qu’une simple conversation fortuite sur un vide-grenier. Dont la teneur remonte jusqu’aux oreilles de la mairie : un particulier du nom de Pierre Forcher a l’intention de se débarrasser de sa collection. L’œil ignare pourrait y voir un fatras d’objets utilitaires, d’affiches publicitaires, des cartes postales, des documents administratifs.

Mais un lien les unit tous : ils sont la partie rescapée de l’histoire des Brasseries de Maxéville. De l’époque où la bière a coulé à flots (sans superlatif abusif) sur la moitié du territoire de la ville. Pour être consommée sur la France entière, où elle dominait même le marché.

Ce qu’on appellerait aujourd’hui une success-story dont pourtant, le souvenir s’est en grande partie estompé dans…