Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café.

Bien que démissionnaire, Sébastien Lecornu a reçu une dernière mission de la part d’Emmanuel Macron : trouver une issue à la crise politique. Le chef de l’Etat – critiqué jusque dans son camp – lui a en effet demandé d’entamer « d’ultimes négociations » pour « définir une plateforme d’action et de stabilité ». Mais le terrain est au moins glissant, sinon miné, pour le chef du gouvernement le plus éphémère de la Ve République, pour réussir à ressouder le socle commun « d’ici mercredi soir ». A défaut, Emmanuel Macron prendra ses « responsabilités », semblant faire planer la menace d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée.

Dans le Tarn, le procès de Cédric Jubillar pour meurtre se poursuit. Et les jurés doivent toujours faire face à une énigme : le corps de sa femme n’a jamais été retrouvé et l’accusé clame son innocence. Lundi, ses avocats ont même provoqué un rebondissement en affirmant que le portable de l’amant de Delphine, un homme mis hors de cause par l’enquête, a activé une cellule téléphonique couvrant le domicile des Jubillar dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, moment de la disparition de l’infirmière. Ce mardi matin, la cour doit entendre des voisins des Jubillar. Ils vont notamment répondre à des questions sur la position de la voiture de Delphine la nuit de sa disparition, un élément clef dans le dossier de l’accusation.

Manque de reconnaissance, salaires insuffisants… le malaise est profond dans l’Education nationale. Dans sa dernière étude internationale Talis sur l’enseignement et l’apprentissage, l’OCDE qualifie même de « préoccupante » la situation des enseignants français. Dans ce rapport publié ce mardi, il ressort ainsi que seuls 4 % des enseignants trouvent leur profession valorisée. C’est en recul par rapport aux 7 % de 2018, et en dessous de la moyenne de l’OCDE (20 %). Et si près de 90 % des enseignants de l’OCDE se déclarent satisfaits de leur métier, en France, ils sont 79 %, une proportion qui reste élevée mais place le pays en queue de peloton avec le Japon. Sans surprise, cela rejaillit sur l’état général des enseignants. Ils sont 18 % à dire ressentir beaucoup de stress, contre 11 % en 2018. Parmi les sources de celui-ci : les réformes, le travail administratif ou le fait de devoir modifier les leçons pour les élèves à besoins particuliers.