Le jeudi 2 octobre, la préfecture de Haute-Garonne avait décidé d’interdire pour des motifs fumeux le rassemblement pour la Palestine, prévue après la manifestation du jour dans la ville rose par un collectif d’organisations. Une foule s’est quand même rassemblée en fin de journée à Jean-Jaurès, encadrée par les services d’ordre de divers syndicats (CGT, Solidaires). Ce qui n’a pas empêché les forces de l’ordre de charger très violemment les personnes présentes pacifiquement, à base de grenades de désencerclement. Plusieurs personnes ont été blessées. Sophie Binet, de la CGT, a demandé des comptes à Bruno Retailleau, le ministre démissionnaire de l’Intérieur.

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