La Ville de Grenoble annonce l’ar­ri­vée d’une nou­velle appli­ca­tion de sta­tion­ne­ment. Après Parknow en 2017, rem­placé par Paybyphone en 2021, c’est au tour de Easy Park de s’im­po­ser auprès des auto­mo­bi­listes à comp­ter du 6 octobre 2025. Un chan­ge­ment opéré « dans le cadre du renou­vel­le­ment de mar­ché public », qui s’ac­com­pagne d’un autre renou­vel­le­ment, à savoir celui des 850 horo­da­teurs que compte le ter­ri­toire grenoblois.

Cette cam­pagne de renou­vel­le­ment devrait s’a­che­ver début 2026, indique la muni­ci­pa­lité. Les nou­veaux modèles d’ho­ro­da­teurs mis en place doivent per­mettre le règle­ment du sta­tion­ne­ment par carte ban­caire. Ils sont éga­le­ment auto­nomes en éner­gie, du fait d’un pan­neau solaire intégré.

Les nouveaux horodateurs sont déployés sur le territoire grenoblois. Ici quartier Île Verte. © Florent Mathieu - Place Gre'net

Les nou­veaux horo­da­teurs sont déployés sur le ter­ri­toire gre­no­blois. Ici dans le quar­tier Île Verte. © Florent Mathieu – Place Gre’net

Quid de la nou­velle appli­ca­tion Easy Park ? « Parmi [ses] fonc­tion­na­li­tés : une ergo­no­mie simple, la géo­lo­ca­li­sa­tion des horo­da­teurs et la pos­si­bi­lité de pro­lon­ger son sta­tion­ne­ment à dis­tance », vante la Ville de Grenoble. La majo­ra­tion de 15 % du prix du sta­tion­ne­ment en pas­sant par l’ap­pli­ca­tion reste, pour sa part, inchan­gée. Ce qui ne semble pas refroi­dir les auto­mo­bi­listes puisque c’est aujourd’­hui un ticket sur deux qui est acheté via appli­ca­tion mobile.

Pas de chan­ge­ment non plus pour les zones et les tarifs de sta­tion­ne­ment, y com­pris pour les tickets rési­dents. Les vingt pre­mières minutes de sta­tion­ne­ment res­tent éga­le­ment gra­tuites dans les zones orange et vio­lettes. En revanche, la tari­fi­ca­tion spé­ciale, jus­qu’ici réser­vée aux pro­fes­sion­nels de santé à domi­cile, est désor­mais éten­due aux arti­sans réa­li­sant des dépan­nages urgents et aux auxi­liaires de vie (sous conditions).

La Ville de Grenoble conclut en rap­pe­lant quelques chiffres : son ter­ri­toire compte 35 500 places de sta­tion­ne­ment, dont 3 100 places spé­ci­fiques, 13 500 places payantes et 18 900 gra­tuites. Un chiffre appelé à se réduire ? La muni­ci­pa­lité ne cache en effet pas œuvrer à réduire la part du sta­tion­ne­ment gra­tuit, par exemple dans les quar­tiers Berriat, Europole ou Île Verte. Ou encore sur le par­king de l’Esplanade.