À Saint-Laurent-du-Var, le sport n’est pas un simple loisir, c’est une identité. Des terrains du complexe François-Layet aux plages du Beach Sport Festival, la commune cultive une énergie à part. Avec près de 8000 licenciés, des dizaines de disciplines et une politique municipale tournée vers le bien-être et la pratique pour tous, elle s’affirme comme une véritable terre de sport sur la Côte d’Azur.
Sur une commune d’un peu plus de 30.000 habitants, le Stade Laurentin compte à lui seul près de 8000 licenciés répartis dans une trentaine de sections sportives, sous l’impulsion de cette association phare de la commune. Une force qui illustre l’attachement des habitants à la pratique, qu’elle soit collective ou plus individuelle.
« Du foot au volley, du basket au judo, en passant par la gymnastique ou le karaté, chacun peut trouver son plaisir » souligne Clément Benedetti, directeur-adjoint du service dédié à la mairie. « La volonté municipale, c’est un sport pour tous, pas seulement pour les compétiteurs. »
© Romain Boisaubert / Nice-Presse
Certaines équipes brillent au niveau national – le volley-ball féminin, longtemps en deuxième division, ou le basket féminin en Nationale 3 – mais la philosophie demeure inclusive. « Ce qui compte, c’est l’accès dès le plus jeune âge, jusqu’aux seniors. »
Des installations qui bougent, du gymnase à la plage
Complexe Layet, gymnase Joseph Pagnol, dojo, piscine, terrains de beach-volley, les infrastructures sportives laurentines couvrent un large spectre.
« Nous avons des installations de qualité, et surtout, nous les faisons vivre » poursuit-il. Au-delà des clubs, la commune développe une offre gratuite et encadrée, ouverte à tous les publics.
© Ville de Saint-Laurent-du-Var
« Du lundi au vendredi, nos éducateurs proposent des séances en plein air : abdos-fessiers, fit training, stretching tonique ou même capoeira. L’idée, c’est d’inciter les gens à bouger, qu’ils soient actifs, retraités ou adolescents. »
Le programme « Peps » illustre cette ambition : 30 euros de réduction pour les moins de 12 ans qui s’inscrivent dans une association laurentine. « C’est une aide concrète, qui favorise la découverte et la pratique régulière. »
Evénements qui font rayonner la ville
Derrière cette dynamique, il y a aussi une scène événementielle impressionnante. Le Beach Sport Festival, qui fêtera sa cinquième édition en 2026, a attiré 45.000 spectateurs l’été dernier.
« On voulait redonner un sens à nos plages, les transformer en espace de sport et de culture » explique Clément Benedetti.
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Au programme : championnats d’Europe de foot-volley, championnats de France de basket 3×3 ou de beach-volley, tournois de beach tennis, concerts (Kenji Girac, Gims…).
Un concept gratuit en grande partie, et caritatif côté musique, qui a fait de Saint-Laurent-du-Var une destination sportive incontournable de la Côte d’Azur cet été.
Nouveaux projets
Les Boucles Laurentines, courses pédestres qui viennent de réunir 1500 coureurs, ou encore la journée « Sport en Famille » au printemps, complètent un calendrier déjà dense. Sans oublier l’engagement quotidien dans les écoles élémentaires, où les éducateurs municipaux initient les enfants.
« Nous voulons que les jeunes comprennent très tôt que bouger, c’est bon pour la santé. C’est la base du bien vivre ensemble. »
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Côté infrastructures, la ville poursuit ses investissements : création de terrains de basket 3×3 à côte du complexe François Layet, nouveaux terrains de beach-volley, rénovation des city-stades et surtout, l’arrivée prochaine d’un centre de padel porté par l’Académie All In de Jo-Wilfried Tsonga, à proximité du dojo.
« Ces installations ont un grand impact de proximité. Elles permettent de pratiquer souvent, facilement, et en famille. »