DÉCRYPTAGE – S’il souhaite sans détour se débarrasser de Jerome Powell, le 47e président des États-Unis n’en a légalement pas le droit. Même si un flou juridique entoure cette question, qui ne connaît aucune jurisprudence.
Quand il s’agit de vilipender publiquement le président de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell, Donald Trump n’y va pas de main morte. Le qualifiant ici d’«immense loser» et expliquant là encore «ne pas être satisfait de lui», le 47e président des États-Unis n’a pas caché son ambition de prendre congé de celui qui est à la tête du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale du pays depuis 2018. «Il est plus que temps que le mandat de Powell se termine», écrivait même le locataire de la Maison Blanche sur son réseau Truth Social cette semaine, alors même que le second mandat de Jerome Powell ne doit pas s’achever avant mai 2026. Une attaque menée de front par l’équipe de Donald Trump, qui assure «être en train d’étudier» la possibilité de limoger le septuagénaire, devenu persona non grata accusé de ne pas abaisser suffisamment les taux d’intérêt de l’institution. Mais son renvoi au seul bon vouloir du chef d’État américain est-il seulement possible aux yeux de la loi ?
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