COMPTE RENDU D’AUDIENCE – L’analyse capitale de la téléphonie de l’amant de Delphine est fragilisée par le «copié-collé» hasardeux du major L. Mais la situation de l’accusé devient de plus en plus délicate.
«J’ai fait une erreur de copié-collé», confesse à la barre le major L. Le militaire a sorti son uniforme des grandes occasions avec décorations et badges martiaux, pour venir à Canossa devant les assises du Tarn. Sa déposition ternit le travail de la gendarmerie dans le dossier Jubillar, l’un des plus médiatisés de ces dix dernières années, opprobre dont l’accusation se serait bien passée.
Lundi, les avocats de la défense, Mes Emmanuelle Franck et Alexandre Martin avaient réalisé un coup d’audience, en affirmant que le portable de l’amant de Delphine Jubillar, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, avait activé la cellule couvrant le domicile de celle-ci pendant les heures sombres. Stupéfaction : car à en croire les copieuses analyses de la téléphonie qui faisaient foi jusqu’alors, Donat-Jean Macquet n’a pas quitté la région de Montauban.
À lire aussi
Procès de Cédric Jubillar : deux folles semaines à la recherche de la vérité
Contrainte de trancher le dilemme, la présidente Hélène Ratinaud a convoqué le major L. en vertu de son pouvoir discrétionnaire. Il est 16h50…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 81% à découvrir.
J-100, Le Figaro fête ses 200 ans
Offre anniversaire : 2€/mois pendant 200 semaines
Déjà abonné ?
Connectez-vous