Sous l’ombrière du Vieux-Port, « lieu de passage et d’horizons mêlés », une cinquantaine de personnes ont répondu à l’appel des Guerrière de la paix, ce mardi 7 octobre. Le mouvement féministe et antiraciste veut continuer de porter les voix des militants de la paix en Palestine et en Israël, recréer un espace de dialogue entre les communautés, après « deux ans de cauchemar et de regards détournés ».

Ce moment de recueillement sans étendard ni drapeau, doit donc permettre de se souvenir de « toutes les victimes d’un conflit qui ne finit pas« . « Nous sommes là pour exprimer notre soutien aux victimes, que l’on compare ou que l’on oppose parfois. Comme si certaines étaient plus légitimes que d’autres, disent au micro Nawelle Senad et Laura Sahin, responsables de la section sud des Guerrières. Nous voulons faire entendre notre voix fragile mais ferme, pour refuser d’être aspiré dans un tourbillon de division et de haine, d’un conflit qui alimente l’antisémitisme et l’islamophobie. »

Sans choisir un camp et rejetant la « compassion sélective », les Guerrières de la paix ont crié leur solidarité avec le peuple palestinien et demandé la libération des otages israéliens. Dans une ville qui « accueil…