Basé à Rennes et Loudéac (22), Brit Hotel est devenu, en 2024, la 7e chaîne hôtelière française, avec plus de 8 100 chambres. Combien le réseau compte-t-il d’établissements à ce jour ?
Il y en a, aujourd’hui, 180 : 24 qui appartiennent directement au groupe (Couëdic-Madoré, spécialisé dans les équipements pour abattoirs, NDLR) et le reste, ce sont des hôteliers indépendants que nous accompagnons sous la forme d’un contrat de licence de marque.
Quel est le rôle des fonctions supports ?
Nous fournissons des outils aux hôteliers et nous les accompagnons sur la commercialisation. Notre site internet, où il est possible de réserver des chambres, génère plus de 15 M€ de chiffre d’affaires à l’année. Nous avons aussi un service commercial qui travaille sur le marché des groupes de voyageurs. Nous sommes également présents sur le marché des entreprises et des séminaires. Ce sont de vrais leviers de croissance.
Au total, combien le réseau génère-t-il de chiffre d’affaires ?
Il est ressorti à 140 M€ en 2024 (contre environ 130 M€ en 2023).
Quel est le portrait-robot d’un établissement Brit Hotel ?
Difficile de répondre à cette question. Le plus petit de nos hôtels compte 17 chambres, à Lisieux (14), et le plus grand, 200, à Saint-Paul-lès-Dax (40). On peut quand même dire que l’hôtel classique, c’est 50-60 chambres, en zone périurbaine ou zone d’activité. Nos hôtels vont du 2 au 4-étoiles, mais le cœur de notre gamme, c’est vraiment le 3-étoiles.
Un réseau, ça évolue. Combien d’hôtels vous ont rejoint en 2024 ? Combien sont sortis ?
Nous avons eu une année très mouvementée. Il y a eu treize intégrations l’année dernière et neuf sorties.
Le secteur hôtelier se consolide et se structure. Il attire beaucoup les investisseurs depuis 18 mois, donc beaucoup d’hôtels ont changé de propriétaire
À quoi est-ce dû ?
Sur un marché du tourisme qui continue de grandir, on voit que le secteur hôtelier se consolide et se structure. Il attire beaucoup les investisseurs depuis 18 mois, donc beaucoup d’hôtels ont changé de propriétaire. Certains ont décidé de rester dans le réseau, mais d’autres sont partis, soit parce que le nouveau propriétaire appartenait déjà à un autre réseau, soit parce qu’il souhaitait sortir de la logique de réseau.
Comptez-vous continuer à développer Brit Hotel ?
Oui, nous visons 220 hôtels fin 2027. Pour pouvoir atteindre cet objectif, il ne faudrait pas autant de mouvements qu’en 2024. Nous sommes présents partout en France, surtout dans l’Ouest. En ce moment, nous travaillons beaucoup sur le Sud-Est, le Nord-Est, Paris et la région parisienne.
Quels sont les projets pour 2025 ?
On vise 15 à 20 nouveaux hôtels intégrés. Depuis le début de l’année, nous en avons intégré un à Poitiers, à côté du Futuroscope. Nous avons aussi un accord de principe pour un deuxième, dans le Sud de la France. Un troisième devrait nous rejoindre du côté de Bordeaux. Le groupe regarde, par ailleurs, l’acquisition d’un 25e hôtel, après une phase d’investissements dans les établissements existants.