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Ces résultats soulignent que la question des repas ne se limite pas à ce que nous mangeons, mais aussi à quand nous mangeons.

Un effet mesurable sur la longévité

L’étude révèle que les personnes prenant leur petit-déjeuner plus tôt dans la matinée affichent une espérance de vie supérieure. Les “mangeurs matinaux” présentent un taux de survie à long terme de 89,5 %, contre 86,7 % pour ceux qui retardent leur premier repas. Un écart qui peut sembler modeste mais qui, à l’échelle d’une population, traduit un impact considérable sur la santé publique.

Des répercussions multiples sur l’organisme

Au-delà de la mortalité, le report du petit-déjeuner entraîne une série d’effets négatifs. Les participants concernés se déclarent plus sujets à la fatigue chronique, à la dépression et à l’anxiété. Ces troubles psychologiques, en s’ajoutant aux problèmes physiques, forment un cercle vicieux où la santé globale se dégrade progressivement.

L’alimentation tardive influence également la santé bucco-dentaire. Une fenêtre alimentaire réduite favorise des habitudes de mastication moins équilibrées et augmente les risques de complications dentaires, un aspect souvent négligé mais pourtant révélateur du rôle central de la régularité des repas.

Les “couche-tard” particulièrement exposés

Les “hiboux de nuit” (ceux qui se couchent tard et qui, par conséquence, décalent leur petit-déjeuner) apparaissent comme les plus vulnérables. Leur rythme biologique, souvent en décalage avec les cycles naturels, accentue les effets délétères d’un repas matinal repoussé. À l’inverse, ceux qui conservent une routine stable profitent non seulement d’une meilleure santé physique et mentale, mais aussi d’une longévité accrue.

Une nouvelle approche de la prévention

Ces travaux suggèrent que la chronologie des repas devrait être intégrée aux recommandations de santé publique. Encourager les adultes, en particulier les personnes âgées, à adopter des horaires réguliers pourrait devenir une stratégie simple et efficace pour réduire les risques de maladies et favoriser un vieillissement en bonne santé.

Au final, l’étude rappelle une évidence souvent oubliée : l’équilibre alimentaire ne dépend pas uniquement de la qualité de nos assiettes. La discipline des horaires est tout aussi déterminante pour vivre plus longtemps et en meilleure santé.

Référence :

  • https://www.nature.com/articles/s43856-025-01035-x