ANALYSE – Deux ans après le lancement de l’opération Glaives de fer, l’armée israélienne a remporté une victoire tactique sans appel

À Gaza, l’armée israélienne a depuis longtemps gagné la guerre militairement. Au moment où se négocie entre l’État hébreu et le Hamas, deux ans après la brutale attaque terroriste qui a coûté la vie à 1 200 Israéliens et conduit à l’enlèvement de 251 personnes (48 se trouvent encore à Gaza, dont une vingtaine au moins serait en vie), un possible cessez-le-feu, il ne reste plus grand-chose du petit territoire palestinien. Les villes sont en ruine. Les hôpitaux et les écoles ont été ciblés.

À la violence des combats s’était ajouté ces derniers mois le risque de famine. Quelque 67.000 Palestiniens sont morts, selon les estimations communément admises. « Nous risquons de devenir insensibles à ce carnage ! », a prévenu lundi Pietro Parolin, le secrétaire d’État du Vatican, sans employer le terme polémique de génocide pour qualifier l’opération israélienne. « Il est inacceptable et injustifiable de réduire les êtres humains à de simples “dommages collatéraux” », a-t-il ajouté.

Après…

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