Suite à l’épisode judiciaire qui a touché la semaine dernière son entreprise, Betty Seroussi, fondatrice de Travel Planet et coprésidente de la French Tech Côte d’Azur, a choisi de démissionner du collectif azuréen.

 

Episode douloureux pour la French Tech Côte d’Azur, que Betty Seroussi coprésidait depuis fin 2023, qui a devancé l’appel concernant ses fonctions au sein du collectif suite à sa mise en garde à vue puis de sa mise en examen pour «escroquerie», «abus de bien social» et «blanchiment».  Ce 7 octobre, l’association a pris acte de sa démission, transmise la veille, que le Conseil d’administration a acceptée. « Cette décision, prise en concertation, a pour objectif de préserver la sérénité et l’intégrité des travaux de l’association dans un contexte sensible. Le Conseil d’administration souhaite exprimer sa position avec clarté et responsabilité en rappelant que notre association, indépendante et à but non lucratif, distingue strictement les activités professionnelles de ses membres de leur engagement bénévole. Dans l’attente du renouvellement du Conseil d’administration prévu en novembre 2025, Élodie Bondi, jusqu’alors coprésidente, assurera seule la présidence de la French Tech Côte d’Azur. Elle devient, à ce titre, l’unique point de contact pour toute question relative à la gouvernance de l’association. Dans l’intervalle, nous poursuivrons nos missions avec rigueur et engagement au service de nos membres et de l’écosystème de la French Tech Côte d’Azur en privilégiant les dynamiques collectives », précise un communiqué reçu ce 7 octobre. Pour rappel, le renouvellement de la gouvernance est programmé pour novembre. Betty Seroussi, un temps positionnée pour un second mandat (seule cette fois), s’était retirée du jeu il y a quelques semaines.