RÉCIT – Friedrich Merz affiche un soutien déterminé au plan de Donald Trump pour la paix à Gaza, y voyant un moyen de sortir par le haut de son inconfortable situation : Berlin est un allié historique de l’État hébreu, mais cette position est de plus en plus difficile à assumer.

« L’Allemagne et Israël sont et seront à jamais liés d’une manière particulière par la mémoire de la Shoah », avait assuré Angela Merkel (CDU) dans une intervention historique devant la Knesset (le Parlement israélien, NDLR), le 18 mars 2008, à l’occasion des 60 ans de l’État d’Israël. Le 12 octobre 2023, quelques jours après les attaques du 7 Octobre, Olaf Scholz (SPD) clamait au Bundestag qu’« il n’y avait pour l’Allemagne qu’une seule place : être aux côtés d’Israël ». Respectivement dix-sept ans et deux ans plus tard, à l’occasion d’une interview télévisuelle, le chancelier Friedrich Merz (CDU) a assuré, dans la droite ligne de ses prédécesseurs : « Ce n’est pas un secret : nous soutenons Israël. » Mais, évoquant la situation à Gaza, il a ajouté que l’Allemagne « ne pouvait plus soutenir la voie » qu’Israël avait choisie.

Vers la fin d’un support jusqu’ici rendu indéfectible par le poids de l’histoire ? La culpabilité que ressentent encore certains…

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