Dassault Aviation a franchi le cap des 300 Rafale produits il y a quelques jours, a révélé l’avionneur français dans un communiqué publié mardi. « Ce chiffre témoigne de la réussite opérationnelle, industrielle et commerciale de cet avion de combat qui n’a pas d’équivalent dans sa catégorie en termes de polyvalence et d’efficacité démontrée en opération », a affirmé Dassault Aviation. Le succès commercial du Rafale s’est renforcé, avec la signature (28 avril) et l’entrée en vigueur (7 mai) du contrat d’acquisition par l’Inde de 26 Rafale Marine pour équiper la marine indienne. L’Inde est devenu le premier client export du Rafale Marine.

Placé sous la maîtrise d’ouvrage de la Direction générale de l’armement (DGA) et sous la maîtrise d’œuvre de Dassault Aviation, le programme Rafale fédère 400 entreprises françaises, dont des grands groupes comme l’électronicien Thales, le motoriste Safran et le missilier MBDA. Selon l’avionneur, « il est une pierre angulaire de la souveraineté industrielle et militaire du pays grâce aux technologies critiques qu’il développe et aux succès export qu’il remporte ».

A ce jour, 533 Rafale, dont 299 à l’export (56% des livraisons, 60% si on rajoute les 24 Rafale transférés de l’armée de l’air et de l’espace vers la Grèce et la Croatie), ont été commandés fermes par la France. Huit pays clients export (Égypte, Qatar, Émirats Arabes Unis, Indonésie, Inde, Grèce, Croatie et Serbie) se sont offerts l’avion de combat tricolore. A titre de comparaison, Dassault Aviation a livré un peu plus de 600 Mirage 2000, dont environ 50% à l’export.

A ce jour, 233 Rafale restent encore à livrer, dont 53 à la France (fin juin), avec des cadences de production qui sont prévues pour augmenter jusqu’à quatre appareils par mois. Dassault Aviation doit livrer 25 Rafale cette année. Les premières unités Rafale ont été opérationnelles dans la Marine nationale en 2004 et dans l’armée de l’Air en 2006. Les livraisons export ont commencé en 2015 avec l’Égypte.