- 🏗️ La construction du palais royal avance malgré les retards du projet NEOM.
- 💰 Un manque de transparence financière soulève des questions sur la gestion des coûts.
- Les ambitions technologiques de NEOM sont mises en doute face à un chantier stagnante.
- Le développement d’un bâtiment secret suscite des préoccupations sur les priorités du projet.
Le projet NEOM, avec ses ambitions de transformer l’Arabie Saoudite en une plaque tournante de l’innovation et de la découverte, rencontre des turbulences inattendues. Ce projet, évalué à 2 000 milliards d’euros, devait marquer une rupture avec la dépendance au pétrole, mais des découvertes récentes soulèvent des questions sur les priorités réelles de l’entreprise. Avec des retards accumulés et des coûts qui ne cessent d’augmenter, les interrogations se multiplient quant à la direction et au futur de NEOM. Un palais de luxe, isolé au milieu du désert, pourrait-il changer le cours de ce projet ambitieux ?
Des retards et la découverte d’un palais
En janvier 2025, une image satellite de Maxar Technologies a révélé la construction d’un complexe de luxe dans la région de NEOM. Ce palais, qui comprend plusieurs piscines, des plages privées, un terrain de golf et des bâtiments liés au prince Mohammed ben Salmane, semble progresser rapidement malgré les retards du projet global. Le prince, qui préside également le conseil d’administration de NEOM, est au centre de cette découverte.
Les critiques s’interrogent sur la rapidité de la construction du palais royal alors que des projets clés comme The Line, une ville verticale de 177 kilomètres, ne voient pas le jour. Prévu pour ouvrir en 2034, The Line devrait déjà être en phase de construction. Cette situation soulève des préoccupations quant à l’utilisation des ressources publiques, qui semblent être détournées des objectifs technologiques et environnementaux initiaux de NEOM.
Le manque de transparence financière
Un audit interne de NEOM a mis en lumière des manipulations financières visant à minimiser les coûts croissants. Le montant nécessaire pour achever NEOM d’ici 2080 est désormais estimé à 8,8 billions d’euros, dépassant largement le budget national de l’Arabie Saoudite. Cette situation est exacerbée par le manque de transparence, les équipes financières ayant été incitées à gonfler les prévisions de revenus pour présenter une rentabilité plus prometteuse aux investisseurs.
Ces pratiques ont conduit au retrait de Nadhmi al-Nasr, ancien PDG de NEOM, en 2024. Des gestionnaires de projet, qui avaient contribué à rehausser les attentes et les finances du projet, ont également été écartés. En parallèle, McKinsey & Company, en tant que planificateur et validateur des modèles financiers de NEOM, fait face à des critiques croissantes. Le remplacement du PDG soulève davantage de questions sur la direction future de NEOM.
Quel avenir pour le projet NEOM ?
NEOM promettait des centrales à hydrogène, des taxis volants et une gouvernance pilotée par intelligence artificielle, en accord avec la vision 2030 de l’Arabie Saoudite. Or, à l’heure actuelle, NEOM n’est qu’un vaste chantier où un palais royal est en construction. Les images satellites ne montrent pas d’avancées significatives, et le projet n’est pas aussi ambitieux qu’il le prétend.
Les représentants de NEOM assurent que tout est sur la bonne voie. Néanmoins, on attend toujours de voir si NEOM restera une vision coûteuse ou si ses ambitions de technologie et de durabilité seront réalisées d’ici 2030. Le mystérieux bâtiment secret au cœur du projet accentue les inquiétudes.
Curiosité autour de NEOM et de son développement
La révélation du palais caché, ou plus précisément du bâtiment secret, au centre du développement de NEOM suscite de nombreuses inquiétudes. Les critiques estiment que les priorités de NEOM ont radicalement changé, et que le palais est le symbole de problèmes plus profonds. Bien que l’Arabie Saoudite continue de promouvoir NEOM, les investisseurs et le public semblent plus réticents à adhérer à cette vision.
Avec la construction de ce palais, certains critiques soutiennent que la ville futuriste est en réalité un bastion qui s’accroche au passé. Verrons-nous également l’Arabie Saoudite révéler la plus grande ville à hydrogène au monde, avec une production annuelle de 400 000 tonnes ?
NEOM, projet emblématique de l’Arabie Saoudite, est à un tournant décisif. Les récents développements mettent en lumière les tensions entre les ambitions grandioses et les réalités économiques et politiques. Alors que le monde observe avec intérêt, la question demeure : le projet NEOM parviendra-t-il à concilier ses aspirations futuristes avec les défis actuels, ou finira-t-il par s’effondrer sous le poids de ses propres ambitions ?
Cet article s’appuie sur des sources vérifiées et l’assistance de technologies éditoriales.
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