Depuis ce samedi 4 octobre, les voitures radars ont été déployées en Isère. Il s’agit de véhicules banalisés embarquant des appareils de contrôle de vitesse, conduits par des gendarmes ou des policiers en uniforme ou encore par des salariés d’entreprises privées retenues par l’État dans le cadre de marchés publics. Ces voitures contrôlent les véhicules qu’elles croisent (sauf en cas de présence d’un séparateur central) et ceux qui les doublent (jusqu’à trois voies sur sa gauche) et peuvent également être utilisées à l’arrêt, sur le bord des axes routiers.
La marge technique de ces radars est de 10 km/h pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h et de 10 % pour les limitations de vitesse supérieures à 100 km/h, soit le double de celle des radars fixes. Non signalés, ces systèmes sont intégrés dans des véhicules banalisés et utilisent un flash infrarouge, invisible pour les usagers.
Les autoroutes ne sont pas concernées
Les parcours réalisés et les plages horaires de contrôle sont fixés par les services de l’État, en fonction des critères d’accidentalité locale, principalement sur les portions de route où sont relevées des vitesses excessives qui sont à l’origine d’accidents.
Les autoroutes ne sont pas concernées. En Isère, les contrôles vont donc se concentrer sur les départementales, comme la RD1075 au sud de Grenoble ou la RD 1006 en Nord-Isère.
Découvrez, ci-dessous, notre carte interactive des axes routiers concernés dans le département. Vous pouvez zoomer et cliquer sur chaque tronçon.